Lyrics Django – Noir
Text:
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque, chaque jour, j’me réveille et tout est black
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque jour, j’me réveille et tout est black
Pourquoi tu dis que tu me connais ?
Tu n’as pas connu le ce-vi qui m’animait dans l’temps
Près de moi se tient le Malin
J’ai dû mener tant de combats qui m’ont défini
Après que tout est bâti dans l’sang
J’ai beaucoup de mal à pleurer, gava, l’arme est tranchante
Mes ennemis, je les connais, on a grandi ensemble
J’ai dû marcher dans le vide avec un briquet dans le bide
Mais j’ai grandi convaincu que je n’aurai jamais 30 ans (sku)
Si t’es brave, on s’entend (yeah)
Ils font qu’brailler dans l’vent (yeah)
J’ai la rage de l’ancien (ouh)
J’ai le cœur de l’enfant (yah)
Perçu comme insolent, pourtant, je n’ai fait que déguiser ma colère depuis césarienne (yeah)
Tout ce venin que j’ai contenu m’aura fait rêver d’un avenir où la haine s’apaise (hey)
Vitre sans tain, j’ai la pancarte
Niquer des mères, c’est le mantra (ouh)
Parti de rien, fait l’impensable
De ma vie, j’arrive à l’entracte
Elle me demande si j’suis détendu, je ne sais pas ce que ça veut dire
Il n’y a que l’regard de mon père qui puisse vraiment me mettre hors d’état de nuire
J’suis trop malade à l’intérieur, amour, antidote
Les hommes n’apprennent que dans l’effroi
Vécu dans le brasier, dis-moi comment garder tête froide ?
J’prend pas l’métro, j’suis à l’étroit
Dans mon cerveau, j’suis à Détroit (yah)
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque, chaque jour, j’me réveille et tout est black
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque jour, j’me réveille et tout est black
Chaque jour, c’est le naufrage
Tout cet argent ne guérit pas l’esprit
Traite-moi comme un sauvage
Tu verras bien tout ce que mon âme exprime
Tous les jours, je respire dans un sac plastique
C’est ça ma vie
Abdoul traîne avec Thomas qui traîne avec Sofiane
C’est ça ma ville
Rappelle-toi mes dix-sept balais
J’étais perdu comme à jamais
Je n’ai pas fait ce qu’il fallait
Aujourd’hui, un homme pleure
Dans le noir, lumière apparaît
Sous la gorge, j’ai le cran d’arrêt
Le courroux, c’est tout c’qu’on avait
Pour aimer, il faut l’cœur
Ils veulent me tuer, j’suis déjà mort
Mais sans rancune, j’encaisse les coups
Tu m’verras jamais dans les cordes
J’en aurai qu’une autour du cou (yeah)
Dans le fond, je sais que tu ne percutes pas
Mais ces fils de pute n’ont pas d’cran
Sais-tu combien je me déteste ?
Faire le bien, je m’exerce
Ne m’attends pas, comme ton père j’serai absent (ouh)
Tant d’espoir dans l’œil du chien
Croise une meute de loups, j’me sens parmi les miens (yeah)
Méfiant quand on m’veut du bien
Car les ombres ne dansent que dans flamme qui s’éteint (hey, hey)
Rafale dans tes genoux, pas d’airsoft
J’vois des gens même quand il n’y a personne
Ils veulent mon âme, ils allongent les meilleures sommes
Pendant qu’on travaille pour devenir de meilleurs hommes
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque, chaque jour, j’me réveille et tout est black
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque jour, j’me réveille et tout est black
Chaque jour, j’me réveille et tout est black
Tous les jours, j’ouvre les yeux dans la cave
Trouve-moi comme une silhouette dans l’impasse
Frelon, parlons peu, parlons cash
Chaque jour, j’me réveille et tout est black