Lyrics Fababy – C’est Fini

Text:

Sango nini
Oui Team BS, c’est fini
Léchez l’canon d’mon Uzi
Parce que j’prépare «Symphonie»

Rebeu, harwa
Ici, mes flingues font la loi
Et ta racli pense à moi
Et j’suis assis seul dans l’noir

L’ambiance est chelou, vengeance en deux roues, tu meurs au feu rouge
Le coup d’feu était pas loin, tout l’monde était là mais personne n’est témoin
La rue fait souffrir, la rue fait souffrir, maman en soupire
Depuis CDC kleta, le Diable me ‘ler-par’, plus j’rappe, plus j’m’égare
Tu sais qui domine, Neuf-Trois dans l’bolide, j’ai le buzz d’une colline ?
Sa ki fé timal, ban mwen un fusil, la crise : j’la subis
J’mourrai dans l’ghetto sûrement en solo comme Ze Pequeno
La haine est solaire, les lacunes scolaires, pas d’keuf, pas d’colère (pas de colère ici)
Côte d’Ivoire dans l’sang, pas d’musique dansante, mes gars sont dans l’fond (personne danse)
Là où j’ai traîné, l’amour fait saigner, tellement peur d’aimer
Quand un keumé tire en l’air, y’a pas qu’Bolt qui décale
T’as le swag d’un vélo, tu meurs comme une pédale

Sango nini
Oui Team BS, c’est fini
Léchez l’canon d’mon Uzi
Parce que j’prépare «Symphonie»
Rebeu, harwa
Ici, mes flingues font la loi
Et ta racli pense à moi
Et j’suis assis seul dans l’noir

On laisse place au soleil quand la pluie s’en ira, j’attends Mobutu, j’dois faire surlibanga
J’vous ai jamais aimé, qu’est-ce que vous croyez ? Quatre cent ans d’esclavage et aucun jour férié

Grosse peine, violence et drogue, grosse chienne, c’est vrai qu’t’es bonne
Elles refusent nos partouzes car nos bites sont pénibles, on recharge les cartouches, les munitions s’finissent
Tchad, Camer’ et Guinée Conakry, c’est dans la ‘de-mer’ que Fababy naquit
S’allument pour rien et nos cerveaux s’bousillent et, moi, j’verse des larmes dans une tombe, j’tiens une bougie
Crane sur l’appui-tête, amoureux d’la vitesse, j’sais qu’j’mourrai en bolide
Calibre à la main, le physio’ sait très bien que j’suis revenu pour lui
J’rappe pour les mecs du bloc quand j’ai commencé dans ma chambre
Comme une paire de menottes, j’suis cruellement attachant
J’suis un peu parano mais, parfois, ça m’convient
Vaut mieux s’auto-détruire qu’être détruit par quelqu’un

On rit d’ton destin, concu’ en déclin, on pleure nos défunts
Mal à l’abdomen, noyé dans l’chagrin, certains s’ouvrent les veines
Personne ne coopère, préviens tes confrères, y’a des flingues dans nos guerres
J’roule sans rétro, question d’ego, j’allume sur l’physio’
Silhouette à la craie d’un vendeur d’galettes juste en dessous d’ma fenêtre
De Pierrefitte à Bondy, tout l’monde rentre en guerre, personne n’obéit
Tu m’payes en fin d’mois, j’suis l’fils d’une femme noire, l’Etat veut pas d’moi (you know)
On est déprimés, fais pas trop d’ciné’, ramène à fumer
Chicha goût menthe pomme, Panther ou Malcolm, que Dieu nous pardonne
Regarde mon vécu, pas besoin d’ta sécu’, violemment têtu
Les larmes, j’les essuie, et l’arme sort d’l’étui ; ouvre-la, j’te détruis
Violent depuis tout petit, on préfère Barksdale, demande à
?

Maman m’a dit : «Faut pas faire d’l’argent à tout prix»
Comme Ben Arfa, je suis un génie incompris
Oui, c’est fini
J’me sentais plus crédible comme un ‘tard-pé’ sur Gulli
Un homme fait des erreurs, il fait c’qu’il peut
N’appelle pas l’18 quand t’entends des coups d’feu
Bang