Lyrics Hayce Lemsi – L’affaire Numéro 14
Text:
— Les gens qui me voient depuis toujours et qui sont de mon côté, ils s’sentent en sécurité, parce qu’ils savent que j’suis là. Par contre les gens qui sont de l’autre côté, ils sont partagés, mais ils savent que j’suis pas loin… alors ils ont beaucoup plus peur de moi
— Il vaut mieux être craint ou être aimé ?
— Moi si j’avais le choix… j’préférerais qu’on me craigne
Mes lokos, mes lokas, ma force : le 4 Novembre
Ça termine au parloir fantôme vêtu de tes plus beaux vêtements
C’est l’Viêtnam dans nos boites crâniennes, on veut l’or que portent les monarques
Une femme chaste comme Jeanne qui refuse de s’cambrer comme un arc
Petite sœur ait confiance en moi
Vaut mieux rater ton premier baiser que t’faire baiser par un raté ta première fois
Toi qui m’boycottes, penses-tu que les rumeurs mensongères me blessent ?
Elles sont comme les vagues de la mer, elles meurent aussi vite qu’elles naissent
Le game a de l’herpès, j’me retrouve seul face à la mélodie
J’connais ma chance, pense à ceux qui s’retrouvent seuls face à la maladie
C’est plus du rap c’est des coups d’couteaux
Les maisons de disques demandent : «Qui est ce putain d’biko ?»
Discret comme un litron dans une Fiat Punto
Plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe quelle puto
On met des ris-sou devant le bar tabac
Samedi soir, même Picsou peut péter son Balthazar
Pas d’hasard sur mon XV Barbare
Les daronnes glossées qui délaissent leurs gosses pour aller boire au bar
Les loss-bo qui s’font ber-bar à chaque fois qu’ils vont pper-cho
Ignorent que l’patron du four s’fait michtonner par un pincho
Un penchant pour l’argent sale et la hchicha
J’suis pas d’ces faux bikos qui passent leur vie sur internet ou dans les chichas
Chie d’la fraîche ou garde la pêche, reste en chien dans la vie d’débauche
Biko j’sors de la file de gauche, j’les enterre à la pelle de guesh
Wesh c’est aud-ch, t’as du cash : tout le monde te parle gentiment
Passe de la richesse à la hess tu sauras rapidement qui ment
Pour un pays qui subit moins de dégâts qu’il n’en inflige
On vend du rêve aux portes du cauchemar
Marre d’errer dans c’monde comme une traînée dans un monde sans trottoir ah ouais
J’suis pas venu faire du mal, mais biko j’ai la dalle
J’suis tellement loin d’avoir une baraque à Miami
J’voulais pas faire de mal, j’te jure
Aussi sûr qu’on peut pas rester dans la ue-r sans faire de maille ah ouais
Les petits s’cachent pour fumer, on s’cache pour pleurer
Les petites s’cachent pour filer dans un hôtel s’faire fourrer
C’est dingue dingue dingue, c’est le petit berbère-bère
Du XV Barbare-bare-bare, donc ça fait bang bang bang
J’suis venu montrer d’quoi j’suis capable
Celui qui veut séparer va s’manger des patates
Qui stoppera Hayce Lem16 ?
J’roule un énième teh’ d’amné chargé comme un AA-Twelve
J’ai encore des choses à apprendre
Certes, j’ai aussi une revanche à prendre
Mon bled à 1000 lieues, j’suis pas venu faire l’mec mignon
Moi j’veux pas juste le milieu, non non, j’veux juste le million
Minot j’étais prêt du radiateur impliqué dans de drôles de deals
Petit, j’veux pas être admiré ni même en être digne
Que-ti, on fout les balances à la fosse sceptique
Grosse équipe gros gamos, gros boloss tu vas crosser qui ?
Je suis trop technique c’est iné, les descentes et les courses poursuites
Avec Ino c’était hella jusqu’à ce que… bref, tu connais la suite
Essuie ces larmes sur tes joues, j’ai honte pour ta mère
Qui vit dans la peur, compte ses jours, crèvera seule dans sa tanière
Allez prévenir le taulier qui s’étonne pas que je le monte en l’air
Je vais tous les rafaler : kalashnikov gée-char sous le polaire
Y’a le bitume pour m’épauler, dites a François qu’il pue sa mère
Qu’on a besoin d’un peu d’air, de réponse pas juste d’un peut-être
Je fume de l’herbe chimique, je fais le tour de la Terre j’suis libre
Algérien je reste solide, au front quand la guerre se livre
Dans nos yeux la haine se lit, celui qui perd ses couilles on le persécute
Belzébuth veut que mes verres se décuplent, que je perce des culs
Sagittaire et trop nerveux pour s’assagir
On prend la route en solitaire, 3.5.7 côté passager
Le 4 Novembre, biko, Electron Libre, détaché du noyau, XV Barbare
J’arrive dans le rap game c’est moi qui commande c’est toi qui commente
Retiens bien cette date le 4 novembre, le 4 novembre
Mes lokos disent que t’es mort avant la pré-commande
Haha, bitch, okay, okay
Est-ce que les hommes naissent libres et égaux en droits ?, le 11-43 te donne la réponse hombre
Ça se termine au mauvais moment au mauvais endroit, les plus envieux demandent à voir les Frères Lumière sombrer
Mon adolescence : sans blé dans l’insalubrité, j’ai découvert la musique et m’y suis abrité
Je signe des tofs, des autographes everyday, je marche à Paname salope suce ma putain de célébritey
J’ai ce flow débridé, je vais niquer l’industrie, les an-iencs’ en freestyle qui sont tendus du string
C’est la street qu’a fait de nous des rappeurs bâtard et pas le pe-ra qui nous a rendu street
J’ai toujours été trop strict, avec ma personne, je suis le roi de la clé de sol mais nul ne m’a couronné
J’ai toujours été trop speed, nul ne m’impressionne, j’ai confiance en personne je préfère m’auto-parrainer
C’est le biko de Paris Nord, au top, je suis bon qu’a rapper des vérités que la plupart ignorent
Verres fumés, monture en or, hold up, je pense a mes lokos déchus sous le regard des miradors
Paris la nuit c’est hardcore, oh girl, ici personne te fera l’amour tu vas souffrir à mort
Te demandes pas quel plavon mes frères élaborent, trop de cl’Hayce quand je p’Hayce les rapports en raptor
Dans la zone que des lokos sans foi ni loi, je peux freestyler pendant 1000 mois
Moi partir avec le tiroir caisse mon ego fissure ton miroir
Aïe, tu sors une mixtape espèce de hatai ?
J’ai des millions de rimes de té-co de quoi foutre le rap français sur la paille
Allô, Pét’Hayce, t’es où ? J’suis au, tel-ho, débarque, dans la, minute
Demande a Youdier ou Kipsta si tes copines font des tminiks
Money money money munîtes mini dans la mini mani
Un attentat dans le game rengainez si je dégaine, les rappeurs sont mimis
Commissions rogatoire, interpellation, interrogatoire avant la prolongation
Le bruit des clés du mitard, l’odeur du placard, à cogiter dans le noir aux arrivants sous pression
J’en ai giflé des bâtards, je suis né sur ma terre mère, j’ai grandi sous loubia kalb el louz et quatre-quarts
Aujourd’hui j’ai des papelards, 10 chiennes à ma table, 10 bouteilles de champaign comme un joueur du Qatar
Le XV Barbare sait de quoi j’suis capable, ils m’ont dit Lemsi loko fais leur sauter l’caisson
Va clipper dans ton tier-quar’ espèce de poucave, à Paname on veut pas d’toi retourne en rééducation
C’est le chant des cassos qui rend fou l’éducateur, en garde-à-v’ 4 heures, en vérification
Je me farci des bastos, je suis un vainqueur mes bikos passent au 20H a cause d’écailles de poisson
Flow fruit de la passion, je fais que passer, je vois les ennemis s’entasser dans mon chant de vision
Venu les déclasser, les empêcher de brasser, c’est pas le même vécu pas la même interprétation
Que des vaillants dans ma lignée et pas de faux bikos bitch, la vengeance t’allumera devant le comico brrr
Aucun producteur j’me suis fais solo bitch, je suis un homme d’affaire avec un micro brrr brrr brrr
J’entends #SauveQuiPeut tu regrettes ta traîtrise une fois qu’il pleut
Me raconte pas de pipos, puto je t’envoies le tipeu du tipeu du tipeu de mon tipeu
Ce quartier nous rend fou donc on y a mit le feu, des familles entassées dans des hôtels miteux
Dites aux maisons de disques que je rêve de grosses sommes, je veux un contrat d’artiste à 300 000e
Haha, ouais à 300 000e, je me fais même aguicher dans les quartiers chics elle a pas besoin de fric elle a besoin d’une queue
Haha, ouais une putain de grosse queue, je fais la différence c’est la cadence qui me suit aucune dépendance je les baises avec ou sans joint de beuh’
Hayce Lemsi, XV Barbare, bitch
Ces bikos ne m’auront pas d’sitôt
Ma pét’Hayce vient de Mexico
New bitch, new flow
L’Electron Libre est dans le game biko