Текст Columbine – Gracias
Текст:
Lujipeka:
L’amour est mort après la fellation
J’ai coupé court à mes récréations
Y’a de la haine quand je regarde les hirondelles
Donc on vit au jour le jour, baise cette pute
Exécution face au mur, dos à la foule
Un doigt elle mouille
Mais t’inquiètes c’est toi qu’elle aime
Elle me l’a dit y’a comme un vide que j’ai rempli
Ode à la maladie mentale qui nous guide
Columbine entre deux Hentaï Satan nous guette
Tu penses être un bon père mais ta fille se scarifie
Tu crois qu’elle t’aime mais t’es là qu’pour remplir ses orifices
La chatte, la bouche
Ramène un pote après les cours ça peut être cool m’a-t-elle dit
C’est trop facile elle pue le vice et la cyprine
La mort et la son-pri, j’partirai pas innocent comme mon frère
J’veux rendre le visage de cette tismée blanc comme neige
Faut pas que maman tombe sur mes textes, j’en suis pas fier
Dans mes rêves j’vois ta petite amie sur ma verge
Gracias
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Sacha:
Remercie tes faibles défenses immunitaires
Absents le jour de la tuerie comme papa au service militaire
J’ai trop cogité, j’ai envisagé toutes les solutions
Au point de choisir la mort au détriment de la case prison
Dans ce cas disons que je suis fou, disons que je perds la tête
Mais à la fin on verra bien qui rampera comme un insecte
C’est l’heure du festin pour la fin de mon récital
Ça m’a l’air d’être un malaise caché derrière cette violence
Pendant que les profs dansent, le seul remède c’est la potence
Ils ont détruit le collège dans mon esprit un champs de ruines
Mes souvenirs s’effacent peu à peu comme mes amis
Déportés chaque matin ils nous emmènent au camp de travail
Je prépare un attentat discret comme l’aiguille dans la botte de paille
Les profs comme exemples, je veux pas finir de la sorte
Je marche dans l’allée du bus comme dans le couloir de la mort
Gracias
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Chaman:
Scolarité je te dis «Ciao», mais dans mon égo
J’aurais rêvé flinguer tes idéaux
Je passais mes révisions sur des jeux-vidéos
Qualifié de velléitaire depuis la primaire, bravo
Je mets les petites pétasses à bout, bientôt les grands médias
J’ai la corde au cou je prépare une vendetta
Armé juste aux couilles, c’est Israël contre Palestine
Et TEC-9 rangé dans l’Eastpak vous m’avez mal estimé
Depuis je cherche le remède à l’éducation
Mes heures de colles furent mes premières condamnations
Si j’avais pu violenter le prof à chaque récréation…
Ne croyez pas une seconde aux tirs de sommation
Je vais faire brûler mon école, hacker le site de Éduscol
Lancer des cocktails molotov, en drive-by sur une moto-cross
Expédition punitive avec ma horde vindicative
Alignez-vous face au mur, ma douleur est psychoactive
Gracias
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Foda C:
Heureusement qu’il y a le Wi-Fi dans la trente-sixième chambre de Shaolin
Dans le chaos je m’isole, sans aide j’m’attache menottes et camisole
Je hante le Lac de la colère, Léviator chromatique
Sors le semi-automatique avant d’finir dans un trauma
C’est Foda C, qui sur son crime a longuement potassé
Teste la camelote ramené de Russie sur bouteilles et pots cassés
Laissé seul à la pension, level 100 sans avoir évolué
Du sang dans les veines, mon couteau rouillé pour le polluer
Autodafé de cahiers de liaison
Ils ont gagné, mais scotch sur la bouche ils vont parler devant Foda C
Des flaques d’essence de l’internat au palier, tant que mes poignets ne sont pas liés
J’mets de l’argent sur ma raison, car tant que j’la perds j’veux parier
D’ailleurs je perds pas mes moyens, je perds mes grands
Je me suis caché assez longtemps, du sang sur le tableau plus sur l’écran
Brûlés de la moelle à la molécule, de ma solitude ils récoltent les miettes
J’apprends pas leurs poésies, j’apprends les miennes
Gracias
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Yro:
On est comme chat et chien, dans sa chambre je laisse ma trace
Crasses d’après lendemain de baise, du sang et de la bave
Des posters de stars et une housse de couette rose
Ma bite en photo sur son mur à côté de Kate Moss
Passer la nuit ensemble à en oublier de faire nos devoirs
J’récite mes leçons dans ma tête en lui mettant deux doigts
J’aime pas me coucher tôt et j’aime pas me lever tard
Je m’en bats les couilles j’irai au lit quand je trouverai Leveinard
École carcérale, les arbres poussent derrière les barreaux
Quand on rentre en cours on retire les lacets mais d’abord les chapeaux
Les profs interrogent seulement les élèves aux bras longs
C’est toujours quand on part qu’arrive les nouveaux ballons
Escalade les toits du collège en pèlerinage des années d’déprime
Car les tueurs retournent toujours sur la scène du crime
Le premier rang est trop loin pour me voir couler une larme
Pour avoir la parole je finirai par lever mon arme
Gracias