Текст Gaël Faye – Freelipilistyle Avec Nemir
Текст:
Gael Faye:
Ecoute bien ce qu’on dit ici y a pas de mots doux
C’est la danse du zombie à la fête du vaudou
Ouh sortez les chats c’est la razzia j’allume un brasier
?
au Congo Brazza’
Blah blah flow kamikaze, kalash’ sans par balle
Ici c’est l’vacarme, sorti du local pour la cavale
J’balance des rafales la musique est belle comme un scandale
Et pour elle ma caille j’ferais Paris-Bruxelles en sandale
Peu’ peu’ j’rappe des postillons, quand l’auditeur est parapluie
J’prends le taureau par les cornes et la vache par les pies
J’dois trouver l’angle pour ma langue avant de faire couler l’encre
Prendre de l’élan, la pensée est une coulée lente
Donc où est le bic ? Où est la page ? Où est le battement de mon cœur ?
Où est le fric sur la table ? Où est la France de l’auteur ?
Ma musique se mange avec les doigts comme du fufu
Le projet c’est nous qu’on la fait appelle nous fubu
Némir:
Ici on boxe à la Rocky mec, donc pas besoin de ta fuckin’ aide
Si les condés toc en bas des blocs, c’est pas pour copiner
J’accumule les fausses notes, les clopinettes
Les procès des trop funestes, les pauses clopes et les coffee nègres
Les poches vides, trop diraient qu’on stagne mais les robinets sont stables
On s’active et bosse depuis long time
Y a que comme comme comme ça qu’on peut peaufiner son style
Depuis gosse gosse j’bosse comme un forcené nostalgique
Sur les mains j’comptais les clopes par dix
Posté comme un tox’ ou un pauvre artiste
Des gamines fêlées qu’on accoste à des heures tardives
Déconné, malgré les connes, les plans sales
Les échecs à l’école, voyez les coups donnés dans le sac
Avoue qu’il serait temps qu’on décolle : tout donner dans ça
Les poumons goudronnés, j’fume la prod’ comme une drogue indispensable
Gros mo:
Eh yo, check ma team, si tu coopères, on te laisse la vie
J’évite les faux frères comme les go’ aux fesses fragiles
La miss m’a trouvé très agile
Facile, sous Range Rover, j’ai beaucoup plus de sex-appeal
J’gravite autour des mêmes trafics, y’a que pour les miens que je rapplique
On se couvre les uns, les autres, évite les fins tragiques
Pleins s’agitent, les brailleries d’gadjis
C’est pourtant simple l’ami : tu me trahis, j’agis
En conséquence de cause, on s’invente des torts
Un conseil : planque tes gosses, j’vais foncer dans le décor
Bande de porcs, j’peux même plus vous serrer la main
A croire que j’avais déjà flairer la fin merde
Pour un plein d’air, tu serais prêt à suce tout pleins de verges
Refais les tes excuses ou bien crève
Pleins de rêves de Berlines et de ‘tasses
Qui s’plaignent khey à
?