J’regarde le monde, le temps qui passe
Et les signes deviennent de plus en plus nombreux (Sku)
La fin est proche, sur l’anagramme
C’est pas une histoire de bombe
Dans la forêt, je recherche la lumière qui se dégage de la plante
L’humain a besoin de chances autant que le diable a besoin d’échelles
Oui, le quotidien est cheum
Si t’es dans le légal, tu feras peu d’euros
L’université, au fond, c’est des chaînes
Tu te détends en écoutant un peu de rap
Quand t’as deux voix qui te parlent
Tu n’as que les frissons qui te contiennent
Nos vies sont gores, je vais fumer mon pet
Ou bien m’tuer sur un bête de compèt’
J’aime trop la vie, c’est pour ça qu’j’ai pas peur de la mort
Chez nous, on s’attache à rien, comment tu veux que pour toi j’ressente de l’amour ?
Bébé, j’me tue au Moët
Moi, j’suis déçu comme un gosse le jour où tu lui dis que y’a pas d’Père Noël
J’ai pas de grands, fait pas le gros, j’ai des zinc’ qui pourraient te tuer pour cent grammes
On est pas fier de la violence qu’on a
Y’a pas la police, c’est nous, on condamne
Le rap, c’est mon histoire, c’est mon combat
C’est peu importe les détails du contrat
Tu le sais, on est vif on a fait tout tout seul
De la pochette au clip en passant par le master
Entreprise indépendante à seulement 20 ans, dis-moi qui l’a fait à c’t’heure ?
Pas là pour m’jeter des fleurs, mais faut bien constater tous les dégâts
Pour faire la pute, t’as patienté des heures
Tu pensais me fumer, j’te vois comme un mégot
Tu fais des histoires invraisemblables comme crédibilité de ta carrière
De toute façon, les vrais savent que t’es qu’une petite salope remplie de manières
C’est pas nouveau dominant, dans le sang le bon chemin on aimerait l’indiquer
J’côtoie le vice et le mal, je sais que parmi ceux-là, il y a quand même des indigos
La planète meurt mais la jeunesse est neuve, dis-moi pourquoi on devrait tous abdiquer
Tu peux communiquer partout dans le monde au premier sens du terme avec un bigo
Tu ne te rends pas compte t’utilises que 5% de tes capacités
Par ton téléphone, t’es paralysé
Quelques followers, t’es parasité
Moi, j’suis dans l’rap depuis qu’j’ai 17 ans
Mes gars m’ont dit «T’es venu pour les traumatiser»
Le rap est fat comme une salope sans boule
S’il faut du piment, j’vais l’aromatiser

Coup de fusil dans la tempe, si tu veux toucher mon gang, gang, gang
Si jamais, jamais tu paies dans ton appart’ on fait bang, bang, bang
Coup de fusil dans la tempe, si tu veux toucher mon gang, gang, gang
Si jamais, jamais tu paies dans ton appart’ on fait bang, bang, bang

J’ai des envies qui débordent de moi
Si tu veux le bonheur, tu demandes à demain
Toi tu penses qu’à la sacoche aux petits damiers
Sais-tu vraiment à quel point j’ai ramé ?
Si je prends les devants, c’est qu’je meurs de faim
Si j’suis plus là demain, c’est qu’j’ai pas eu le temps
J’suis dans le club, tu nous guettes dis-moi pourquoi t’es bizarre ?
On s’pavane, j’suis sur la grille pour oublier à quel point les histoires sont salaces
Je veux piscine de billets, me regarder dans l’miroir d’mon palace
Oui t’as le seum, on le sait, Panama, c’est les p’tites stars de Paname
Ta go est là, elle nous zieute pendant qu’on s’tue à la zeb
Elle kifferait toucher mon zob
Faut qu’ta copine reste zen, ou sinon j’l’emmènerais dans ma zone
J’sais qu’elle s’en met dans le zen
Sur ses défauts mais dé-zoome
Trop naïve avec les hommes
La gue-dro lui donne des ailes
Elle veut un garçon qui vient du zoo-o-o
Ta go est là, elle nous zieute pendant qu’on s’tue à la zeb
Elle kifferait toucher mon zob
Faut qu’ta copine reste zen, ou sinon j’l’emmènerais dans ma zone
J’sais qu’elle s’en met dans le zen
Sur ses défauts mais dé-zoome
Trop naïve avec les hommes
La gue-dro lui donne des ailes
Elle veut un garçon qui vient du zoo-o-o

Song video Aladin 135 – Gang

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