Lyrics Booba – Double Poney
Text:
Des hormones de dos argenté, constate les analyses
Les rappeurs français découpés, des kilos de hess’ dans la valise
Je tiens toujours mes bails, en temps de crise, de pénurie
J’suis rentré dans la matrice, esquive les balles comme Keanu Reaves
Mon hobby : m’taper au sabre avec Obi Wan Kenobi
Infos dispos sur le site man, premier sur le shit man
U tréma sur le sweat, 56 000 euros le feat
On connaît d’jà le générique, t’es là à nous parler d’ton titre
On a vidé les douilles d’ton chargeur, scié les chicots d’ton pit
Un faux mouv’, on te recherche, te traque dans toute la ville
On t’nique ta mère et ta grand-mère, si elle est toujours en vie
Six heures du mat’ en cage ces pédés d’condés me questionnent
Bien entendu je nie, je n’reconnais personne
Qui a honte d’être un négro à part Michael Jackson ?
Shoota Babylon à bord d’une Martin Aston
Lunettes noires, vitres baissées, c’est moi dans la Benzo
On cruise à 20 à l’heure comme dans les rues de Crenshaw
Compère peu fréquentable, insolent comme sonne-per
Négro crois pas qu’on perd, la chatte à ton père
Mais déjà dis moi d’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money
D’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money
Tu crois qu’j’ai perdu le nord, que j’me suis éparpillé
Flingue dans la bouche, yeux écarquillés, je n’les laisse pas crier
J’encule le système français, oui je suis expatrié
Seul un peu d’oseille pourrait me rapatrier
Bien sur j’continue l’son pour faire du halal billet
Musculation, Rice and Beans, ba-banane grillée
Bakel city dans la place, retrouve ton palace pillé
Ici bas j’ai rien à faire à part acheter des gros apparts
Va dire au chauffeur que j’pose mon cul où j’veux, comme Rosa Parks
Alerte au météorite, putain de gros impact
Tu dis partout qu’t’es une terreur, chez nous on t’trouve super sympa
J’ai le gauche droite gauche d’un boxeur cubain
T’es pas frais, tu monte sur ne-scè comme pour aller acheter du pain
Et nous sommes les meilleurs, les vrais négros le savent
Concert à guichet fermé sur bateau d’esclaves
Lunettes noires, vitres baissées, c’est moi dans la Benzo
On cruise à 20 à l’heure comme dans les rues de Crenshaw
Compère peu fréquentable, insolent comme sonne-per
Négro crois pas qu’on perd, la chatte à ton père
Mais déjà dis moi d’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money
D’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money
Quelques mauvais conseils, des trafics pas nets
Grace à ça j’paye ma bouteille, tu payes ta canette
Tu t’fais des casse-croûtes, j’me fais des restos
J’envoie des diamants à ma go, t’envoies des textos
Pourquoi frime t’il autant, pourquoi est-il si méchant?
L’argent pourrit les gens, met du chrome sur mes jantes
Quand j’serai grand j’serai président, j’ai besoin qu’on m’pistonne
J’veux jouer du saxo, m’faire sucer comme Bill Clinton
T’as autant d’style qu’un bas d’survet’ avec une paire de Weston
Qui a plus de flow que B.2.O ? Personne
Burlington, paire de Stan Smith, Smith & Wesson
20 janvier 09, j’m’arrache à Washington
Jusqu’ici tout va bien, négro plus rien ne m’étonne
Mon uzi pèse une tonne, je n’viens que pour des grosses sommes
J’suis dans mon living room, room, j’vends des ringtones
La concurrence prend dans le cavu, comme Elton John
Lunettes noires, vitres baissées, c’est moi dans la Benzo
On cruise à 20 à l’heure comme dans les rues de Crenshaw
Compère peu fréquentable, insolent comme sonne-per
Négro crois pas qu’on perd, la chatte à ton père
Mais déjà dis moi d’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money
D’où tu m’connais ? Parle moi en billets violets
Dou-double poney, j’fais izi money