Lyrics Casseurs Flowters – À L’heure Où Je Me Couche
Text:
Orelsan:
Un jour, on est venus au monde
Depuis, on attend qu’le monde vienne à nous
Tant mieux si la route est longue
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
J’affronte la vie comme un aveugle avec un walkman
Comme une anomalie dans leur programme
Vos rêves sont mes cauchemars
J’aurai vingt ans toute ma vie, rien n’est jamais trop tard
Quitte à perdre le nord
Pas sûr qu’la nuit porte conseil quand on traîne dehors
Laisse-moi faire c’que j’fais de mieux
J’continuerai mes conneries jusqu’à c’qu’ils m’prennent au sérieux
Un jour, on est venus au monde
Depuis, on attend que le monde vienne à nous
Tant mieux si la route est longue
On pourra faire un peu plus de détours
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
Gringe:
Ne m’demande pas c’que nous réserve l’avenir, j’sais pas
Ça va faire une éternité qu’j’suis pas sorti d’chez moi
Le moral dans un triste état
À vivre au jour le jour comme si l’suivant n’existait pas
Marre d’observer le monde de loin
J’dois fuir ma ville et ses recoins, savoir à quoi ressemble demain
Personne ne m’souhaite bonne chance
Mais j’passerai pas ma vie à m’demander quand elle commence
Orelsan:
Un jour, on est venus au monde
Depuis, on attend que le monde vienne à nous
Tant mieux si la route est longue
On pourra faire un peu plus de détours
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
Comme la gueule de bois du lundi matin
Envie d’faire demi-tour à la moitié du chemin
Quand toute la ville te répète que t’iras nulle part
Comme un somnambule au bord du ravin
Envie d’appeler à l’aide, qu’on vienne te tenir la main
Quand, tout c’que tu sais faire, c’est remettre à plus tard
Gringe:
À l’heure où j’me couche, quand les oiseaux chantent
La voisine part au travail pendant qu’j’m’endors avec l’amertume et l’angoisse au ventre
La vie file, moi, j’en peux plus d’l’attendre
Et si, à force, j’restais bloqué à tout jamais entre les murs d’ma chambre
Y’a rien à comprendre quand on grandit dans un scaphandre
On s’lève, on glande, on trompe l’ennui dans une galerie marchande
J’veux plus être absent d’ma propre vie
À regarder nos p’tites histoires passer à côté d’la grande
Orelsan:
Un jour, on est venus au monde
Depuis, on attend que le monde vienne à nous
Tant mieux si la route est longue
On pourra faire un peu plus de détours
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
L’avenir appartient à ceux qui s’lèvent à l’heure où j’me couche
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D’où l’on vient, loin de tout
Pour demain, rien ne bouge
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