Lyrics Columbine – Château De Sable
Text:
Lujipeka:
J’ai des mœurs à adoucir
Si tu pleures s’te plaît fais pas de bruit
T’as essayé, t’as pas réussi
Si tu meurs, des lèvres vont sourire
J’fais n’importe quoi, j’accuse mon époque
J’entends des voix, c’est pas celles de mes potes
Pas d’signe de croix, le diable au corps
J’vois clair, j’suis l’roi du royaume des borgnes
M’laisse pas solo, j’vais trop m’analyser
J’irai plus à l’hôpital pour m’reposer
J’reste sur mon siège comme un paralysé
J’suis un artiste d’après ma fiche de paie
On repart faire les mêmes erreurs, ailleurs
Sème le chaos dans la street
J’serai jamais un homme meilleur
Si j’reste un enfant terrible
Disparaître du jour au lendemain c’est facile
Comme de faire rimer toi et moi
J’prends ma vie en main
Mes amis, à partir d’maintenant, on va sans doute moins s’voir
On s’connaissait d’puis tout p’tit, ça a pris moins de temps pour s’oublier
Il s’inquiète pour leurs fils, dans sa tête y’a quelque chose qu’a changé
J’fais l’point sur moi, j’suis pas happy
Ça me guette du coin d’l’œil dans la rue, dans la rue
J’fais bande à part et j’rentre à pied, salut, ciao, à plus
J’avais 15 ans, j’ai craqué mon premier logiciel de son pour tromper l’ennui
Quand tu sors pas, le weekend est long
T’es différent, tu culpabilises
Mais j’ai mes raisons si j’m’amuse pas comme tout le monde
J’fais n’importe quoi, j’accuse mon époque
J’entends des voix, c’est pas celles de mes potes
Pas d’signe de croix, le diable au corps
J’vois clair, j’suis l’roi du royaume des borgnes
M’laisse pas solo, j’vais trop m’analyser
J’irai plus à l’hôpital pour m’reposer
J’reste sur mon siège comme un paralysé
J’suis un artiste d’après ma fiche de paie
On repart faire les mêmes erreurs, ailleurs
Sème le chaos dans la street
J’serai jamais un homme meilleur
Si j’reste un enfant terrible
Disparaître du jour au lendemain c’est facile
Comme de faire rimer toi et moi
J’prends ma vie en main
Mes amis, à partir d’maintenant, on va sans doute moins s’voir
On s’connaissait d’puis tout p’tit, ça a pris moins de temps pour s’oublier
Il s’inquiète pour leurs fils, dans sa tête y’a quelque chose qu’a changé
J’fais l’point sur moi, j’suis pas happy
Ça me guette du coin d’l’œil dans la rue, dans la rue
J’fais bande à part et j’rentre à pied, salut, ciao, à plus
J’avais 15 ans, j’ai craqué mon premier logiciel de son pour tromper l’ennui
Quand tu sors pas, le weekend est long
T’es différent, tu culpabilises
Mais j’ai mes raisons si j’m’amuse pas comme tout le monde
J’reste dans ma tour, ma maison dans l’ciel
Viens dans ma chambre, mes blessures j’te les montre
«Luji tu fais quoi ?» J’attends l’printemps tout l’hiver
Des blessures qu’aucune avance ne pourront panser
On a maudit quelques cancers
J’reprends mon rêve où il s’est arrêté
«La vie est belle», mais qu’est-ce que t’en sais ?
J’les aime et j’les plains, on m’a mis quelques feintes
Des problèmes y’en a plein, ça dit quoi ? On est là
Attends-moi à l’appart’, j’prends mon temps on est larges
Sèche tes larmes c’est pas grave d’être un peu à part
J’donne jamais d’heure donc j’suis pas en r’tard
J’finis un son, j’vais voir un pote, on s’voit plus tard
J’tends l’oreille j’entends pas les «woohoo»
Tu sauras pas tout mais j’t’en dirai beaucoup
Si j’me répète un peu c’est qu’il y a des rimes que j’aime trop
Dans ma poche un billet rouge, un ticket d’bus
C’est l’été, il fait gris et morose
J’ai un disque à finir
J’pense qu’à ça, j’dors plus
C’est l’été, toute la ville est en pause
J’traîne dans mon quartier avec mes compagnons d’fortune
C’est mieux d’s’ennuyer à plusieurs
On est trop différents, j’sais pas si Columbine est meilleur
Mais Columbine a pris de l’avance, de l’avance
On est trop différents
Nan les écoute pas, c’est des menteurs
Fais les choses comme tu les entends
Tu d’mandes quand est-ce qu’on part
J’demande quand on arrive
La fame, j’m’en tape
J’suis pas beau en selfie
T’as marqué ? N’oublie pas la passe décisive
Ça sera moins drôle quand on sera tous riches
On a moins peur d’la mort que d’avoir une vie banale
Monte à bord, c’est marrant on s’tatoue au hasard
Nos pères ne sont pas à leur place dans des boulots minables, faut les sortir de là
Faut les sortir de là, faut les sortir de là, là, là
Faut les sortir de là, faut les sortir de là…
T’effaces pas l’passé avec une gomme rouge et bleu
Rouge et bleu comme tes yeux quand t’es fonce-dé
J’grandirai quand j’l’aurai décidé
Tu f’ras mieux quand tu m’auras décimé
Ce n’est pas un feu d’artifice, c’est une fusée d’détresse
C’est bien d’baiser mais on fait quoi après ?
J’lâche ma lame, j’lâche ma larme sur scène
Viens nous voir en concert, pèlerinage au Pont de Sèvres
J’me sens libre quand j’me perds
Et approche ton oreille, faut qu’je dise un secret
Tu vas bientôt mourir donc te prends pas la tête
J’suis là, j’fais d’la musique, j’lis pas les commentaires
T’es dans les best, si t’es dans l’équipe
On f’ra l’tour de la Terre, on va dire qu’on est quittes
J’ai plus trop d’temps à perdre
T’as p’t’être raison, mais c’est pas comme ça qu’j’vais faire
J’te l’ai d’jà dit, fais tes affaires si tu veux partir
Tu nous manqueras pas, mon p’tit frère a grandi
Son visage sur ma côte et il sent moins les coups
Il s’en branle de l’école, tant pis c’est pas grave
J’te trouverai du travail, comme pour l’reste de la team
Personne croyait en moi
Donc aujourd’hui être humble, c’est pas facile
Personne à part Foda, pourtant on vous l’avait dit
2K16
On vous l’avait dit…
On vous l’avait dit…
2K16
Oh tu nous fais quoi là ?
Le ciel est rouge, les nuages sont noirs
C’est facile de s’plaindre ici
Faut bien l’faire quelque part
Tu souris tout l’temps, comment veux-tu qu’on t’crois ?
T’es bipolaire ou t’es juste bizarre
Ça suce pas mal…
Les gens sont là que pour décorer
Si j’suis seul, j’suis mal accompagné
J’demande une remise de peine
Sonne à ma porte s’il te plaît
Elle joue avec mes cheveux longs, elle m’fait des tresses
Nos ombres sur le bitume brûlant s’enlacent
Sous l’œil du soleil
Pardon d’t’avoir dis qu’j’t’aimais
T’en r’demandes, t’es tenace mais j’ai aussi besoin d’m’isoler
J’te d’mande juste une heure de plus
Attends la fin du crépuscule
Y’a d’la place pour deux dans ta bulle ?
Y’a d’la rage partout dans la rue
On est combien dans l’groupe déjà ?
Des têtes vont tomber, tire à la courte-paille
J’débute une belle histoire
Dans ma chambre, poussent les fleurs du mal
Ils sont célèbres le temps d’une cigarette
Ils oublient leur passé, ils oublient d’où ils viennent
Rien n’est commencé si demain tous s’arrête
J’veux qu’dans mille ans, tu t’en souviennes
La pluie n’s’arrête pas, adieu mon château d’sable
Adieu mon château d’sable, mon château d’sable, mon château d’sable
Donne-moi la main, il n’y a plus rien…
Viens dans ma chambre, mes blessures j’te les montre
«Luji tu fais quoi ?» J’attends l’printemps tout l’hiver
Des blessures qu’aucune avance ne pourront panser
On a maudit quelques cancers
J’reprends mon rêve où il s’est arrêté
«La vie est belle», mais qu’est-ce que t’en sais ?
J’les aime et j’les plains, on m’a mis quelques feintes
Des problèmes y’en a plein, ça dit quoi ? On est là
Attends-moi à l’appart’, j’prends mon temps on est larges
Sèche tes larmes c’est pas grave d’être un peu à part
J’donne jamais d’heure donc j’suis pas en r’tard
J’finis un son, j’vais voir un pote, on s’voit plus tard
J’tends l’oreille j’entends pas les «woohoo»
Tu sauras pas tout mais j’t’en dirai beaucoup
Si j’me répète un peu c’est qu’il y a des rimes que j’aime trop
Dans ma poche un billet rouge, un ticket d’bus
C’est l’été, il fait gris et morose
J’ai un disque à finir
J’pense qu’à ça, j’dors plus
C’est l’été, toute la ville est en pause
J’traîne dans mon quartier avec mes compagnons d’fortune
C’est mieux d’s’ennuyer à plusieurs
On est trop différents, j’sais pas si Columbine est meilleur
Mais Columbine a pris de l’avance, de l’avance
On est trop différents
Nan les écoute pas, c’est des menteurs
Fais les choses comme tu les entends
Tu d’mandes quand est-ce qu’on part
J’demande quand on arrive
La fame, j’m’en tape
J’suis pas beau en selfie
T’as marqué ? N’oublie pas la passe décisive
Ça sera moins drôle quand on sera tous riches
On a moins peur d’la mort que d’avoir une vie banale
Monte à bord, c’est marrant on s’tatoue au hasard
Nos pères ne sont pas à leur place dans des boulots minables, faut les sortir de là
Faut les sortir de là, faut les sortir de là, là, là
Faut les sortir de là, faut les sortir de là…
T’effaces pas l’passé avec une gomme rouge et bleu
Rouge et bleu comme tes yeux quand t’es fonce-dé
J’grandirai quand j’l’aurai décidé
Tu f’ras mieux quand tu m’auras décimé
Ce n’est pas un feu d’artifice, c’est une fusée d’détresse
C’est bien d’baiser mais on fait quoi après ?
J’lâche ma lame, j’lâche ma larme sur scène
Viens nous voir en concert, pèlerinage au Pont de Sèvres
J’me sens libre quand j’me perds
Et approche ton oreille, faut qu’je dise un secret
Tu vas bientôt mourir donc te prends pas la tête
J’suis là, j’fais d’la musique, j’lis pas les commentaires
T’es dans les best, si t’es dans l’équipe
On f’ra l’tour de la Terre, on va dire qu’on est quittes
J’ai plus trop d’temps à perdre
T’as p’t’être raison, mais c’est pas comme ça qu’j’vais faire
J’te l’ai d’jà dit, fais tes affaires si tu veux partir
Tu nous manqueras pas, mon p’tit frère a grandi
Son visage sur ma côte et il sent moins les coups
Il s’en branle de l’école, tant pis c’est pas grave
J’te trouverai du travail, comme pour l’reste de la team
Personne croyait en moi
Donc aujourd’hui être humble, c’est pas facile
Personne à part Foda, pourtant on vous l’avait dit
2K16
On vous l’avait dit…
On vous l’avait dit…
2K16
Oh tu nous fais quoi là ?
Le ciel est rouge, les nuages sont noirs
C’est facile de s’plaindre ici
Faut bien l’faire quelque part
Tu souris tout l’temps, comment veux-tu qu’on t’crois ?
T’es bipolaire ou t’es juste bizarre
Ça suce pas mal…
Les gens sont là que pour décorer
Si j’suis seul, j’suis mal accompagné
J’demande une remise de peine
Sonne à ma porte s’il te plaît
Elle joue avec mes cheveux longs, elle m’fait des tresses
Nos ombres sur le bitume brûlant s’enlacent
Sous l’œil du soleil
Pardon d’t’avoir dis qu’j’t’aimais
T’en r’demandes, t’es tenace mais j’ai aussi besoin d’m’isoler
J’te d’mande juste une heure de plus
Attends la fin du crépuscule
Y’a d’la place pour deux dans ta bulle ?
Y’a d’la rage partout dans la rue
On est combien dans l’groupe déjà ?
Des têtes vont tomber, tire à la courte-paille
J’débute une belle histoire
Dans ma chambre, poussent les fleurs du mal
Ils sont célèbres le temps d’une cigarette
Ils oublient leur passé, ils oublient d’où ils viennent
Rien n’est commencé si demain tous s’arrête
J’veux qu’dans mille ans, tu t’en souviennes
La pluie n’s’arrête pas, adieu mon château d’sable
Adieu mon château d’sable, mon château d’sable, mon château d’sable
Donne-moi la main, il n’y a plus rien…