Lyrics Columbine – Éléphant
Text:
Lujipeka:
Dans les poche y’a pas un
On arrive à la fin ?
Clubbing for Columbine
Oh, oh, oh, Columbine
Foda C:
Je prends en le-le mon assistante scolaire
L’or grince sous les molaires
Colum-colum-colum-columbine le système solaire du système scolaire
Frère, j’t’aurai sorti d’la galère si j’avais leur salaire
Je traîne dans les pattes de la prof car c’est la journée de la jupe, de la jupe, de la jupe
Que des fils de comme dans le cinéma : que des fils de putes
La queue du self est congolaise, je gruge
Va encore falloir que j’explique ça face au juge
J’suis rentré en faceplant dans la dépression
Dans Elephant j’rêve d’être le beau gosse blond
Quatre-quart, brioche, Pom’Pote
Suce ma hum comme une tototte
J’écris des meilleures lettres de suicide que mes profs
Ma bite touche mon oseille dans mes poches
Lujipeka:
J’attends qu’on m’note
J’attends qu’on me note qu’on me menotte
Elephant pas Rhinocéros
Sans défense je me défonce
Je vais pas guérir tout seul
Non Non Non Non
J’voulais la couronne, j’ai eu le bonnet d’âne (d’âne)
J’reste plus planté là c’est money time (c’est money time)
Les filles vous battez pas, elles disent » C’est le mien bas les pattes »
Elle m’fait monter dans sa chambre, elle dit que je chante bien (hun hun)
Dis à ton copain qu’on fera rien de bien méchant
Oublie les gens et tout ce que tes copines pensent
V.M.S. me manque, j’fume pas d’hash ne m’en passe pas
Tour de passe-passe, j’défais les menottes
Cache-cache dans l’école, que je ne te retrouve pas
J’attends qu’on m’note
J’attends qu’on me note qu’on me menotte
Elephant pas Rhinocéros
Sans défense je me défonce
Je vais pas guérir tout seul
Non Non Non Non
Yro:
Pas de boussole dans ma course d’orientation scolaire
J’suis comme un autiste en plein Times Square
T’inquiètes, deux-trois bonnes notes et ça va le faire
La chaise me balance si j’oublie toutes mes affaires
À trop prendre l’air mon majeur a attrapé froid (froid)
Personne ne t’écoute mais moi je te crois (oui je te crois)
Les idées noires et la peau blanche, seuls les punis, calculent les angles
J’traîne qu’avec des bras cassés pour courir il nous reste toujours les jambes (toujours les jambes)
Comme mon portable je suis une lock
L’argent tombe pas du ciel mais de mes poches
J’étais le délégué en 4ème B
En classe comme au tribunal j’entends le bruit du parquet
En retard, même les jours fériés
Y a pas qu’à l’école que j’ai un casier
Foda C:
Je parle à mon sac à dos comme Dora
L’odeur de la maille brûle mon odorat
Un, deux, trois je t’aime pas, zéro pétales
Je passes des heures à contempler mes fleurs
Mes fleurs du mal
Ils jouent à cache cache, moi je veux jouer à faire du cash
À faire du cash
Je veux me faire réveiller par le bruit de voiture de luxe
Toujours capuché comme le Ku Klux
Alain Afflelou m’offre une deuxième paire d’Oculus
Et j’suis plus plus plus fort que vous tous
Je vais hagar tous ces vautours
Trace ta route, j’trace les contours
Les larmes fondent au soleil
340 kilomètres/heure sur un solex
Cadran solaire sur la Rolex
Sully:
Aïe aïe aïe Columbine, l’éléphant va mal
Les enfants déraillent c’est le retour des enfants malades
C’est l’hiver dans ma tête, montagnes de livres ouverts
Quelques fois je vais voir papa, et sa tombe
Les fleurs de Satan poussent dans mon ombre
Elles me regardent avec des flammes dans les yeux
Coup d’extincteur dans ces yeux et j’cours
Columbine j’pense à toi toute la journée
Je chuchote en pensant à mes cicatrices, j’voulais être le fils de la directrice
J’ai la tête baissée dans les couloirs, j’évite les regards et j’té-ma leurs culs
Quelques fois j’ai des idées cul-cul
Les quatre coins de ma tête papotent, c’est la pagaille dans les régions de ma piaule
Je dors près des cendres de mes fleurs
Je les féconde avec du sperme imaginaire ceux qui me traitent d’enfant inerte
J’ai passé mes trimestres en enfer
J’enferme des insectes dans une boite, je les maltraite
Le même t-shirt depuis cinq semaines, j’suis cet insecte
L’histoire est pas si moche, en y repensant moi non plus
Dans ma tête j’dois être le cerveau de la bande
Je bande, un cauchemar nous a donné rendez-vous
Un beau jour, quelques tableaux dessinés à la mitraillette
Mes armes sont en pleine forme mais ma main tremble
C’est un couloir sans fin où pleurent plusieurs enfants
Ce soir je m’endors sur l’oreiller d’ivoire, dans le cimetière de l’éléphant