Lyrics Fababy – L’espoir M’abandonne – Freestyle #2

Et moi, j’ferai de même jusqu’à ce qu’elle n’en ait plus
L’ennemi des souvenirs, on sait qu’c’est le temps
Mais qui a vraiment l’temps d’raconter son vécu ?
Et on m’demande : pourquoi «Baby no more» ?
Parce que quand l’huissier prend tes meubles, il prend aussi ton honneur
Même en été, j’laisse des frissons à chaque poème
L’alcool n’est pas la solution, mais il fait oublier les problèmes
L’amour, la paix, la joie : on y a tous cru
Sentiments déracinés, certains couples repoussent même plus
Mes punchlines sont bien, mais elles sont tristes
Le diable guide ma musique et met ma foi sur une fausse piste
Mes gars volent depuis l’début pour éviter la fin
J’fais l’couplet et les backs, pistes d’ambiances et refrains
Les rumeurs tuent les artistes, mais qui l’eut cru ?
Un jour, j’ai vu un sourd répéter c’qu’un aveugle avait vu
La chance tire sans sommation : demande au gagnant du Loto
Moi, j’prends jamais l’ascenseur, car ma confiance est claustro’
Tu veux savoir qui on est ? Regarde où est-ce qu’on a vécu
À force d’rouler sans permis, j’sais même plus c’que j’véhicule

L’espoir m’abandonne, j’ai tout donné
Y’aura mort d’homme, j’ai trop d’ennemis
Sorry women, j’ai peur d’aimer
L’espoir m’abandonne, j’ai trop d’ennemis

J’perds de vue le pardon, ma rancune va trop loin
Et dans des morceaux, j’donne un peu trop d’moi
Message aux petites sœurs

Si t’ouvres trop ta paire de cuisses, personne voudra chausser ton cœur
Nouvelle génération : c’est Fababy qu’a l’pouvoir
Chaque clip, un million d’vues, les radios veulent pas m’voir
Qui m’aime pas ? Et qui m’boycotte ? J’m’endors un peu fêlé
Y’a qu’dans les prises d’otage qu’un Noir passera à la télé
Tu veux savoir qui t’hait ? Regarde qui rit de ta famine
Tu veux savoir qui t’es ? Regarde ton livret de famille
Mon succès : une page blanche dont j’suis l’seul auteur
Chez moi, aucun sentiment s’bouscule pour sortir d’mon cœur
J’vais claquer la porte, ici y’a plus rien à faire
Espérer gagner : hein ?! J’essaye juste de pas perdre !
Celle que j’aimais m’a trahi, mais j’en parlerai après
Dans les ruelles de la guerre, des gens mendient la paix

L’espoir m’abandonne, j’ai tout donné
Y’aura mort d’homme, j’ai trop d’ennemis
Sorry women, j’ai peur d’aimer
L’espoir m’abandonne, j’ai trop d’ennemis

Avec du sang ou d’l’argent, mais tu payeras en liquide
Comme Giggs : j’ai jamais changé d’équipe
93, guez, à en devenir débile
Le Noir à l’école qui t’volait tes billes
Baby baby no more
Baby, j’ai même plus sommeil
Tu peux être connu comme la Lune, tu feras pas d’l’ombre au Soleil
«La Force du Nombre», 30 septembre dans les bacs
You know ?!