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Fababy – Mes Fautes – Freestyle #3

Singers: Fababy
song cover

Lyrics Fababy – Mes Fautes – Freestyle #3

Text:

Poète du Neuf-Trois
J’ai p’t-être l’art de manier les mots, d’réveiller les nôtres
Même quand j’ai tort, j’ai raison
«Baby, quand il rappe, on dirait il chiale dans ses sons»

Baby Baby no more : you know ?!

Pour m’faire d’l’argent, moi j’me sers d’mes dix doigts
Maman était femme de ménage, tu parles mal d’elle : j’te nettoie
Faut j’aille chez Py-O, voir sa fille d’temps en temps
Tu veux comprendre mes blessures ? Regarde où sont mes pansements
Baby règne comme Lil Wayne : Banlieue Sale Cash Money
On fait du son, on fait des clashes, et personne s’cache maintenant
Quand la paix est silencieuse, les flingues veulent faire la causette
La race humaine est mauvaise : ils ont tué leur Prophète
On rêve de Dîn, de repères, ou d’braquer, tout buter
On court tous vers l’Enfer, même le destin amputé
Fais un tour dans nos quartiers : y’a rien d’drôle, vous verrez
Y’a une part de ma vie que j’ose même pas digérer
Les révolutionnaires agissent, on obtient rien en pensant
Ma vie : une fausse note que la mort payera en chantant
Les révolutionnaires agissent, on obtient rien en pensant
Ma vie : une fausse note que la mort payera en chantant

Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le fautif, c’est moi
Personne me tendra la main
Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le Diable traîne chez moi
Aucun ange me tendra la main

Mon cœur : une pièce vide, où seule Maman peut rentrer

On s’parle mais on s’comprend pas, un peu comme à l’Assemblée
Un destin sans miroir : à qui faudrait que j’ressemble ?
Amour, colère ou haine : va savoir c’que j’ressens
Célibataire et j’vis seul : S.O.S. d’une vie thug
En plus, l’État nous mythonne, c’est trop pour moi : faut qu’j’m’isole
J’ai dû m’racheter, car mon quartier m’a sali
La gloire est venue sans crier gare, et j’ai dû changer d’train d’vie
Pour mes ennemis, j’mets du temps à périr
J’cicatrise, mais mon ego met du temps à guérir
Solidaire de mes frères, j’viendrai t’prêter main forte
Solidaire, c’est l’hiver, la misère frappe à ta porte
Isleym me demande pourquoi j’ai peur du soleil
Pourquoi j’ai si peur d’aimer, pourquoi j’ai jamais sommeil
Si j’crame des véhicules, ils sauront plus c’que j’véhicule
J’aime ma daronne à un point qu’on peut plus mettre de virgule

Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le fautif, c’est moi
Personne me tendra la main
Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le Diable traîne chez moi
Aucun ange me tendra la main

Y’a des choses que j’peux pas oublier
Dans des profondes galères, moi, j’ai vu que Flo s’mouiller
Accro au rap, j’ai d’la veine de pas avoir fait une O.D
J’ai une sale mine, marche sur mon humeur et j’risque d’exploser
Moi, j’ai vu mon cœur mendier d’la foi à mon âme
Montagne de regrets, donc avalanche de larmes
J’rappe comme ça, j’rappe comme j’parle
J’souffre d’une absence paternelle : Papa raccroche pas, j’pose pas
Et vers l’Enfer se fera ma descente
Suicidaire pour draguer la mort, j’caresse la détente
L’amour m’a mis sur les genoux, j’vais vendre le peu d’cœur qui m’reste
Les vraies femmes sauvent leur couple, les putes re-draguent leur ex
Moi j’dis qu’ça va, mais ça va pas du tout
Chaque seconde me rapproche du trou
Ils pensent qu’on est devenus saouls
L’amour, c’est pour les poètes et les fous

Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le fautif, c’est moi
Personne me tendra la main
Le fautif, c’est moi
Et que Dieu m’en soit témoin
Le Diable traîne chez moi
Aucun ange me tendra la main

Eux ils parlent sur Baby, mais en face ils feront rien
L’aiguille bloque à 225 : j’suis Ivoirien
Même sans treillis, j’suis toujours d’la patrie
Même si t’éteins la console, j’serai toujours d’la partie
J’rachète les sentiments d’cette fille qui me trouvait moche
Même si l’embrouille est vieille, han : trouve un 9
«La Force du Nombre», 30 septembre dans les bacs
You know ?!