Lyrics Guizmo – Ramène–Moi N’importe Lequel

Text:

L’Entourage ! Guizmo, 92, l’Entourage
Villeneuve la Garenne, Nizi
Tu connais, Yonea et Willy
Aucune pitié pour ces putes, K-ravel

L’Entourage, mon pote, cousin

Moi, j’suis debout devant le drame, c’est chelou quand je rappe
Si t’es relou dans le bar, prends mon genou dans le crâne
Y’a mes vieux loups dans le sas à la Caravelle, man, ça s’la met
Passe la fraîche s’il se fait tard et que t’es pas d’la tess’
Parle pas d’cess au Bigo, cache ta tête aussitôt
Des sales tapettes aux mythos, j’gratte ma pièce au clito
J’crache la haine au micro, marre des défilés d’flics
Des saisies des huissiers, d’effriter le shit
J’ai décidé d’lutter, d’éviter le fisc
Et nique les vices des diners huppés qui méprisent mes types, enculés !
Des récit de débiles réduisent tes titres en fumée
En dépit d’être riche, j’le-dea des spliffs, enrhumés
On m’dit t’es fort, si si, mais il est mort Guizi
Il sort, il tise, les jolies filles pour seul effort physique
Et si les porcs m’visitent, nique sa mère, j’la ferme
Mais quand j’sors, la poucave, la vie d’ma teille, j’la saigne

Ramène moi n’importe lequel, en rap, j’le crucifie
C’est des pédales: quand j’rappe, ils s’justifient
Wesh ! Vous avez pas compris ou quoi ?
Vous voulez pas qu’on brille ? Voulez qu’ça parte en vrille ou quoi ?

À Villeneuve la Garenne, on vit le vague à lame, on rit de la galère

On se prive de la playa, c’est gris et ça s’la met
J’écris des phases pas nettes, style de la caille-ra
Piste la caillasse guidé par ma teille, j’effrite et ça m’faya
Prier à la Mecque, il faudrait que j’le fasse, vieux
Mais j’ai qu’mes problèmes de cash et mes poèmes de mafieux
J’ai trop ken de femmes et, au fait, je crois que
Ces pauvres chiennes se cassent quand t’es au frais, c’est affreux
Mais, gros, j’sais que j’suis hargneux, avant j’étais meilleur
Il faut que mon Seigneur et son prophète m’épargnent
C’est obscène, c’est crade, ça pillave sans pépins
C’est auch, mec, c’est dar quand j’freestyle dans le T-15
J’oublie un petit détail, nique l’État, l’Guiz est die
Shit et sky, illégal, cités crament, bandes d’enfoirés
J’ai rimes et phases, oui, mes gars dealent et draguent
Toi, ni tes fans, ni tes tass’, ni tes sapes rentrent en soirée

Ramène moi n’importe lequel, en rap, j’le crucifie
C’est des pédales : quand je rappe, ils se justifient
Wesh ! Vous avez pas compris ou quoi ?
Vous voulez pas qu’on brille ? Voulez qu’ça parte en vrille ou quoi ?

Ma bière et ma cigarette de cannabis
Pour rester calme quand les p’tites tapettes me baratinent
La zik, la tess’ me paralysent, nique sa race
Nous, on vise la liasse et que l’équipe atteigne le paradis
Si j’ramène le Bacardi, paye ta conso
Nous, on fait ça pour de vrai, les autres gangsta’ sont faux
Et puis j’suis fonce-dé alors je squatte sur le canapé
Bitch ! Aprés que j’te doigte, tu veux pas m’lâcher
Vise ça, j’écris des phases tu peux pas capter
P’tit man, si t’es trop naze tu peux pas clasher
Et j’écris ça dans un élan de colère parce qu’on veut défendre nos frères
Et puis détendre nos nerfs, elles sont stressantes nos guerres
Et tous mes gars le savent, touchés par le hasch’
Troublés par le sky, bourrés tard le soir
Tout est à revoir sur nos modes de vie
Nique ça, comme des dique-sa, on fuck le beat

Ramène moi n’importe lequel, en rap, j’le crucifie
C’est des pédales: quand je rappe, ils se justifient
Wesh ! Vous avez pas compris ou quoi ?
Voulez pas qu’on brille ? Voulez qu’ça parte en vrille ou quoi ?