Lyrics Haristone – Chacun Ses Problèmes
Text:
J’ai côtoyé des quartiers lasses-deg
Mais j’ai pas grandi dans les favelas mec
Moi j’ai pas à me plaindre, mama a toujours tout fait pour m’acheter une paire de basket
Banlieusard, ras-le-bol faut quitter ma banlieue sale
Finir dans un gamos, marre de prendre le train
Ouais c’est la merde, les p’tits n’ont plus rien a perdre
Ils n’en ont plus rien à faire, pour un salaire peuvent t’allumer ta mère
Moi, j’ai toujours été calme, silencieux j’étouffe au fond de la classe
Réservé, j’ai pas séché les cours et j’ai mon bac
J’ai pas voulu faire comme tout mes potes en bas du bat’
Un frère au hebs, l’autre est sous terre
Mais j’me plains pas, j’ai mon père et ma mère
C’que j’ai du faire c’est pour quitter la merde
Offrir aux darons la vue sur la mer
J’en suis loin mais j’y arriverai
Cette vie est maudite et j’la quitterai
Si demain j’meurs, fais des dou’as pour moi au lieu de partager mes sons
Si demain j’pleure, viens me consoler au lieu de me dire que t’avais raison
Tu me diras c’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
Tu me diras c’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes, chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun pour soit
On m’a dit : «C’est la vie», quand j’ai demandé : «Pourquoi ?»
Tous dans le couloir de la mort, on agit quand même comme des koufars
On s’entre-tue comme des bêtes sauvages
On finira comme escobar
Rares sont les criminels qui plaident «coupable»
On s’en sera rendu compte quand il sera peut-être trop tard
Pense qu’à la thune, aux strass et aux paillettes
Mama prends le bus, mais toi tu roules en Cayenne
My rebeu y’a de quoi être fier
My nigga y’a de quoi être fier
De nos jours on pense qu’à baiser sans vouloir être père
Oubliant que la vie peut s’arrêter en un éclair
Y’a plus de monde, quand le succès monte
J’m’attache à rien car tôt ou tard tout ces trucs s’effondrent
On vit pas la belle vie même si on en rêve en s’cret
Qui sera vraiment présent le jour où je m’élancerai ?
Sans déconner mon gava, faut faire des lovés donc travaille
Après la monnaie qu’on cavale, j’en suis désolé, j’ai pas d’âme
La vie m’a sonné, trop de balafres, j’suis pas diplômé sans bagage
La zic’ ma son-mai, j’lui ai donnée tout ce que j’avais mais ça va
J’suis bloqué dans un kaléidoscope hypnotique
J’gère comme un pro mais j’ai pas lu d’notice
J’veux le disque de diamant, j’veux le biff aussi
La tête est pleine poto même si j’ai le frigo vide
A présent, si j’perce, ils vont dire que j’ai gé-chan
J’veux faire du biff, rien de méchant
Leurs taires-commen ne seront plus blessants
Si demain j’meurs, fais des dou’as pour moi au lieu de partager mes sons
Si demain j’pleure, viens me consoler au lieu de me dire que t’avais raison
Tu me diras c’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
Tu me diras c’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes, chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes
C’est chacun ses problèmes
Chacun, c’est chacun ses problèmes