Lyrics Johnny Hallyday – Voyageur Clandestin
Text:
Il a su ce matin
Qu’il n’y retournerait pas
On n’avait plus besoin
De ses bras
La sentence est tombée
Comme on plante un couteau
Il a fallu plier
Aussitôt
Du chantier poussiéreux
Il a servi sans trêve
Il garde au fond des yeux
Son vieux rêve
?
Il s’accroche à la barre
Il se crache dans les mains
Et se barre
Comme on plante un couteau
Il a fallu plier
Aussitôt
Du chantier poussiéreux
Il a servi sans trêve
Il garde au fond des yeux
Son vieux rêve
?
Il s’accroche à la barre
Il se crache dans les mains
Et se barre
Quand il a débarqué
Voyageur clandestin
La nuit froide a marqué
Son destin
Il avait pris la mer
Sur une coquille de noix
Comme beaucoup de ses frères
Qui se noient
Il est resté des jours
Á la frontière du Nord
Sur les docks alentours
Sur le port
Et n’a pas regretté
D’avoir quitté les siens
Même quand on l’a traité
Comme un chien
Comme un chien
Pour trois sous faméliques
Et un patron obscène
Il a cassé les briques
Á la chaîne
A bâtir des façades
Creuser des conduits
A se rendre malade
Sous la pluie
Le chantier poussiéreux
Ne voulant plus de lui
Zacarias fait un vœux
Et sourit
Et puis comme un marin
Qui s’accroche à son mât
Il se crache dans les mains
Et s’en va