Lyrics Jok’air – Scarla

Antoinette, Antoinette
T’as pas d’oseille, t’as pas d’oseille hun
Shadow
Big Daddy Jok, La Dictature ahah

J’maîtrise les voyelles et les consonnes, je n’parle que de putes et de grosses sommes
J’invoque les substances que je consomme, dans la drogue et la chair que j’me console
J’maîtrise les voyelles et les consonnes, je n’parle que de putes et de grosses sommes
J’invoque les substances que je consomme, dans la drogue et la chair que j’me console
De l’herbe dans mon niaks, de l’air dans mes Nike, ma verge
Dans sa chatte, attitude scar-la, sale comme Nubi Sale
De l’herbe dans mon niaks, de l’air dans mes Nike, ma verge
Dans sa chatte, attitude scar-la, sale comme Nubi Sale

Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla

J’veux les euros, les dollars et les francs CFA, l’alcool, la drogue et les femmes
La villa, la caisse et les armes, j’ai des pensées infâmes comme nager dans leur sang et leurs larmes
Pute, quand je crache, tu avales, si tu baves, tu nettoies parce qu’on m’appelle Big Daddy pourquoi
Si tu roules avec moi, j’pourrais tuer pour toi, le temps qu’t’as à perdre à quatre pattes sous les draps
J’ai le métal et la mentale, je gagne, je gagne, j’dépense et j’épargne
J’me balade en pagne sous weed et champagne, j’viens de Babi comme Gor la montagne
Reprends le biff et les putes et on s’barre, j’fais de l’art noir, je ne suis qu’un lascar
J’m’en bats les couilles de d’venir une star, je n’suis personne comme Arya Stark

— Qu’est c’qui t’plait le plus dans la vie en fait ? Dans ta vie, qu’est-c’qui t’plait ? Y a des moments où t’es heureux ?
— Ouais, y’a des moments où j’suis heureux, quand j’suis défoncé par le shit et puis j’suis avec ma nana, parce que sinon quand j’me r’trouve défoncé dans l’BMW, sur l’autoroute en train d’rouler sur l’périph’, là, c’est bien

J’maîtrise les voyelles et les consonnes, j’ne parle que de putes et de grosses sommes
J’invoque les substances que je consomme, dans la drogue et la chair que j’me console
J’maîtrise les voyelles et les consonnes, je n’parle que de putes et de grosses sommes

Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla

Autour de moi, le Diable a fait un carnage, d’où je viens, le bonheur n’est jamais passé par là
Ces semelles n’ont jamais foulés l’carrelage, ici, dès l’premier, bah c’est la fin du mois
J’mène une vie d’chat errant hanté par le horla, j’pète mon joint de hiya et j’parfume la chorale
J’marche dans la merde, je suis en Balenciaga, j’suis Jok Travolta dans La fièvre du sam’di soir
Ce monde est fait d’injustices, nique l’État, nique la police
Ceux qui nous gouvernent n’ont jamais vécu c’qu’on vit
J’vote pas car ces gens nous méprisent
Glock chargé sur mon chevet, j’n’ai pas d’Bible, chaque semaine, une nouvelle pute sur ma bite
Avant l’match, on a menacé l’arbitre, j’suis l’reflet de la zone où j’habite

Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla
Scarla, scarla, scarla, scarla

— Monsieur, pourquoi est-c’que vous êtes là aujourd’hui ?
— Pourquoi on est là aujourd’hui ?
— Oui
— Mais vous en avez pas marre de payer ? Dès qu’j’sors de chez moi, j’paye. Toute ma vie, j’paye. Paye, paye, paye, paye, paye, paye…