Lyrics JuL – Marseille – Paris
Text:
Mister You:
Aïe aïe aïe yougataga, Mister You, JUL
Vas-y sors du taga fais kiffer, roule
À Paname, ça s’met à genoux que devant Dieu
Aïe aïe aïe, big up tous les frères écroués
Si t’es un kharai nan, cherche pas la merde tu vas la trouver
A Casa’, Sidi Makhlouf ça pète les plombs ça désespère
Ça passe des années entières à s’péter l’veau-cer fumer des zdeh
À Gaza un truc de ouf, ça fait la guerre avec des pierres
De l’autre côté ça arrose ça, avec des missiles et avec des bières
Quelle justice de merde, quel système de fils de pute
Des problèmes immenses, j’ai l’impression d’vivre dans un monde de lutins
Depuis tout petit, j’ai qu’des mauvaises fréquentations
Traîne qu’avec des mandats d’dépôt, laissez passer mauvais garçon
On est au stud’ hatta pépères, nous tisons nous bédavons
On est khabta on plane dans les airs, on écrit sur des billets d’avion
Normal que ça saigne, là j’suis avec Jul on est sous Jack
L’argent d’la SACEM, en balot d’trente sur un Zodiac
Jul:
À Marseille ça cambute ça braque, ça roule sans permis sous l’nom d’un pote
À Marseille ça insulte la BAC cagoulés dans l’block avec un Glock
J’t’aime pas tu m’jalouses, tu m’fais passer pour quelqu’un d’autre
J’te baise tu m’critiques, tu veux essayer d’fracturer ma porte
Ça tire ça lève des vies, dis-leur You’ faut qu’tout ça cesse
C’est pour mes potes en cellules qui m’disent «j’te rappelle là y’a l’hessess»
C’qu’on vit c’est pas facile, c’qu’on vit c’est pas des scènes
Ça dit «viens on s’parle seul à seul, s’t’es costaud y’a l’arme sous la selle»
Ça s’haït ça s’rentre dedans, pour une folle ça s’met dedans
Les shmits veulent t’casser tes 32 dents, pour une poursuite en 2T
Parachute pour assumer, j’vois l’mirador avec son fusil à lunette
Tu m’fais l’cambrioleur, tu mets quatre ans pour ouvrir une fenêtre
Ça fait un an qu’j’suis dans l’game, douze ans qu’j’le pénètre
À Marseille c’est les Baumettes, Luynes, le Pontet et Salon
C’pour Mortadon, Fafa et Tchyco, demande-leur on a pas l’bras long
Mister You:
Avec «À Toi» j’ai pris un bon pactole
Nique bien leurs grand-mères ceux qu’ont pas pigé
Combien ont brassé des tonnes
Aujourd’hui suceraient pour moins que 10 g?
J’en ai pris des risques dans l’métier
J’vais tous les baiser j’t’ai dit J
Les keufs kifferaient m’faire tourner sans tié-pi
Et l’proc s’prend pour un DJ
Nique zouk khaltou weld el kahba
De la part de tous mes frères au card-pla
Qui font leur peine aux leittes-toi tranquillement pépèrement
Sur une be-jan en dehka w lahba
J’en ai sorti plein d’la lère-ga
Puis une fois qu’ils étaient bien j’étais plus trop leur gars
J’ai trop d’potes c’est devenu des putes mais
Hamdullah c’est pas tous leur cas
Jul:
J’vis, j’ai vu j’ai zoné, non j’ai jamais mythonné
On m’a trahi, j’ai pardonné, moi j’avais rien et j’ai donné
Tu roules en loc’, tu as pas un et tu t’la pètes
Et ferme ta gueule, reste cool s’tu veux pas qu’ça pète
J’passe mon temps à rien faire au tieks avec les couz’
J’dis «pourquoi ils sont jaloux?» ils m’ont dit «c’est rien JUL baise-les tous»
Certains potos ont changé, ils m’font tous plein d’manies
J’leur ai rien fait ils m’regardent comme quand Tony a tué Manny
Disque d’or j’taffais la pelle et la pioche
Y’a qu’des loups fais pas tomber l’dix de la poche
J’dors le jour, j’vit la noche, corazón dur comme la roche
Poto c’est auch que ça m’esquive à droite à gauche
L’État nous fauche, nous fâche, les policiers cherchent l’outrage
T’as rien fait, si tu vois qu’ton pote crache tout cache
Cash to cash
Mister You & Jul:
Frère on a trop les crocs y’a des diamants sur nos chicos
Demande à Bim-Bim, à Momostre, à Simo ou à Tchyco
On a pété les Cristal, les Dom Pe’, les Veuve Clicquot
On a épongé avec les Perrier, les San Pe’, les Tropico
Ne cherche pas à faire la course, tu vas t’prendre un K.O
Demande à l’Ours, trop d’salopes de shmits te pètent quand tu vises le but
C’est parce que la juge c’est une chienne qu’elle nous voit comme des fils de pute
Moi y’a qu’le seigneur qui m’fascine
Tout c’que j’espère c’est qu’il me guide avant qu’la mort me fasse signe (Yougataga)
On mérite l’asile (STA-I’ve, Liga One)
J’vais ramener la Coupe du Brésil
Laissez-moi j’suis ailleurs, j’fais des tours des fois solo
Faut voir qui est là quand t’es bien, qui est là quand t’es sous l’eau
Tu m’as trahi tant de fois, j’ai toujours dis «c’est rien»
On m’a dit «ils s’font rares les vrais» mais ça je le sais bien