Lyrics La Fouine – Karl
Text:
Couplet 1: La Fouine
La première fois qu’j’ai recontré Karl
Il était triste allongé sur son lit d’hopital
Il connaissait mes albums par coeur
Quand la nuit tombe et que les infirmières ferment la porte
J’mets mon casque et toutes tes musiques me transportent
Ma famille habite à 500 kilomètres d’ici
Donc le soir je m’ennuie la chimio’ comme amie
J’suis trop content de t’avoir rencontré
On peut faire une partie de console, s’il te plaît?»
Et on a joué ensemble toute la journée
Les manettes étaient sans fil mais ses bras étaient branchés
Et j’imaginais ma fille à sa place
Mal-être, les larmes coulaient sur le long de la manette
J’étais qu’un con mais ce jour là j’ai compris
J’étais venu faire quelques photos et je me suis fait un ami
Refrain: Amel Bent
Cette nuit je pars,
Maman c’est promis, je n’ai plus peur du noir
Papa je t’en prie, ne pleure pas
Elle me prend ma vie, mais pas notre histoire
Couplet 2: La Fouine
Yeah, la dernière fois où j’ai revu Karl
Il était toujours allongé sur son lit d’hôpital
Y’avait son père à son chevet
La console éteinte, il n’avait plus la force de jouer
J’ai compris dans son regard que c’était bientôt fini
J’l’ai serré dans mes bras, triste à l’infini
Il était dans les vapes j’essayais de lui parler
Il m’a dit: «rapproche-toi j’ai quelque chose à te dire»
Il m’chuchota: «j’ai peur, j’ai pas envie de partir
Reste auprès de moi, encore juste un peu
T’as sûrement des trucs à faire, mais reste juste un peu»
Et j’imaginais ma fille à sa place
Des infirmières à la place des camarades de classe
J’étais qu’un con mais ce jour là j’ai compris
J’étais venu faire quelques photos et je me suis fait un ami
Refrain: Amel Bent
Outro: La Fouine
Une nuit d’été mon téléphone sonna: c’était son père, il m’a dit «Karl est parti»
À l’âge où on a la vie devant soi: il avait 16 ans et demi
J’me suis senti ridicule pour ces fois où je me plaignais
Pour une chemise froissée, un téléphone rayé
À la base c’était des photos que j’étais venu faire
Loin d’imaginer un autre petit frère
Refrain: Amel Bent