Lyrics L’Algérino – L’autoroute De La Vie
Text:
Je monte dans la voiture, j’passe la première et j’avance
J’prends l’autoroute de la vie à pleine vitesse et je pense
J’sais pas où ça me mènera une chose est sûre : j’prends le volant
Attendant l’heure où mon âme s’envolera
J’aperçois un auto-stoppeur, c’est une femme
J’m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence et j’me cale
«Que fais-tu là toute seule ? Qui tu es ? Où tu vas ?»
J’sais pas pourquoi j’m’arrête j’ressens un truc au fond de moi
Elle me répond : «moi j’suis ta femme celle qui te chérira toute ta vie
Ensemble on va construire un empire
J’te dois le respect comme toi tu me le dois
On va fonder un foyer fait moi confiance tu verras !»
Vas-y grimpe, et je continue mon chemin
J’sais pas y’a quelque chose qui a changé, j’me sens bien
Prêt a croquer la vie à pleines dents
Derrière chaque grand homme s’cache une femme
Peut-être est-ce la mère de mes enfants
J’roule et j’aperçois deux gosses au loin
Leurs visages me rappellent quelqu’un
Je ralentis, j’m’arrête, peut-être qu’ils ont besoin d’aide : «qui vous-êtes ? »
«Nous on est tes enfants, ta descendance
Tes dignes héritiers, ta fierté on est ton sang
Prends-nous dans tes bras, serre-nous contre toi
On dit que la vie est dure on veut faire d’la route avec toi !»
«Allez-y grimper mes p’tits, et mettez votre ceinture
Le chemin est parsemé d’embuches c’est vrai que la vie est dure
Votre grand-père m’a appris le sens de la droiture
Votre mère vous couvera son amour sera une toiture»
Plus j’avance plus j’ai l’impression de prendre de l’âge
J’m’arrête a chaque péage, des rides sur mon visage
J’m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence et j’me cale
«Que fais-tu là toute seule ? Qui tu es ? Où tu vas ?»
J’sais pas pourquoi j’m’arrête j’ressens un truc au fond de moi
Elle me répond : «moi j’suis ta femme celle qui te chérira toute ta vie
Ensemble on va construire un empire
J’te dois le respect comme toi tu me le dois
On va fonder un foyer fait moi confiance tu verras !»
Vas-y grimpe, et je continue mon chemin
J’sais pas y’a quelque chose qui a changé, j’me sens bien
Prêt a croquer la vie à pleines dents
Derrière chaque grand homme s’cache une femme
Peut-être est-ce la mère de mes enfants
J’roule et j’aperçois deux gosses au loin
Leurs visages me rappellent quelqu’un
Je ralentis, j’m’arrête, peut-être qu’ils ont besoin d’aide : «qui vous-êtes ? »
«Nous on est tes enfants, ta descendance
Tes dignes héritiers, ta fierté on est ton sang
Prends-nous dans tes bras, serre-nous contre toi
On dit que la vie est dure on veut faire d’la route avec toi !»
«Allez-y grimper mes p’tits, et mettez votre ceinture
Le chemin est parsemé d’embuches c’est vrai que la vie est dure
Votre grand-père m’a appris le sens de la droiture
Votre mère vous couvera son amour sera une toiture»
Plus j’avance plus j’ai l’impression de prendre de l’âge
J’m’arrête a chaque péage, des rides sur mon visage
J’ai une femme et deux gosses dans la ‘ture
Des panneaux apparaissent et m’font signe de ralentir
J’lève le pied de l’accélérateur
J’le fait surtout quand je vois le reflet de mes gosses sur le rétroviseur intérieur
Faut que j’les assume, que je subvienne a leur besoin
Bon Dieu j’ai besoin d’aide, faites qu’il ne manquent de rien
La main sur le volant, ma femme est souriante
J’allume une clope et un signal clignote sur le tableau de bord
J’ai presque plus d’essence, il me reste peu d’argent
Il faut du carburant, il y a une station à quelque bornes
J’prend la voie de ralentissement, j’décélère j’freine doucement
Vu que la chaussée est glissante
J’arrive à la station j’mets le plein de carburant
J’m’apprête à monter dans mon break et repartir quand
Un gars pose sa main sur mon épaule, il m’dit : «attend»
Veut que j’lui accorde un instant
Il était sapé classe, costard cravate, mocassins noirs
Attaché-case, le regard traversant ses lunettes noires, il me dit
«Moi j’suis l’Euro le Dollar
En somme j’suis toute les richesses que ce bas-monde comporte
Tout c’que je touche devient de l’or tu n’auras plus de soucis d’argent
Tu rayonneras au zénith comme un diamant
Regarde toi, t’en a pas marre de cette vie ?
Sors ta famille de la misère j’te propose d’être riche
Regarde-moi ça : tes enfants font de la peine à voir
Crois moi j’te propose la richesse et la gloire
J’sais pas c’type j’le sens pas trop…
Il dit qu’il peut changer ma vie
Mais en même temps j’ai plus d’fric
J’hésite un peu mais j’ai pas d’autre choix, «vas-y grimpe»
Bizarrement mon break se transforme en berline
Et ma Swatch se transforme en Breitling
Mon alliance en argent s’transforme en or
Ce type avait raison, l’argent contribue au bonheur
L’humeur est joviale, tout le monde est souriant
Mais bizarrement, je stresse et j’m’énerve bêtement
J’m’embrouille avec ma femme, ce type à l’air ravi
À cet instant précis j’ai compris qu’il me manquait un truc dans ma vie
La route s’assombrit, mon regard se noircit
Un nuage noir au-dessus d’ma tête, j’enchaîne les cigarettes
En fait j’suis à coté du Diable et je le sais même pas
Je vois son regard bizarre, quand une lumière apparait là-bas
J’me dirige vers cette lueur, il m’dit «change de chemin»
Mais j’m’accroche au volant fermement avec mes deux mains
Un vieux vêtu de blanc se tient sous cette lueur
J’m’arrête curieux d’savoir qui dégage tant de lumière
Et la je sors de la voiture, j’me rapproche du vieil homme
Et d’un ton calme et rassurant il m’dit :
«J’suis les principes et les valeurs
Sache que le matériel ne contribue jamais au bonheur
Ce type qui se tient à coté de toi est faux et malsain
Il causera ta perte, il t’égarera en chemin
Moi je conseille le Bien et je déconseille le Mal
Je sens que ton cœur est tâché, que ton âme va mal
On m’appelle aussi la Foi celle qui calme tes frayeurs
Je n’ai pas d’argent à t’offrir, juste la tranquillité du cœur»
«C’est bien beau ce que tu racontes mais j’ai tout ce dont j’ai besoin
Une femme, des gosses et de l’argent, en gros je manque de rien
T’as l’air d’être quelqu’un de bon, mais y’a plus de place dans la tire
J’reviendrai peut-être te chercher mais là je dois partir»
J’remonte dans la caisse avec un semblant de regret
J’accélère, j’suis de plus en plus stressé
J’accélère, et un colosse me barre la route
J’l’évite de justesse, mais j’perds le contrôle de ma caisse
Merde j’frappe contre la rambarde de sécurité
Ma tête brise le pare-brise, j’ai le visage ensanglanté
J’entend les sanglots de ma femme et de mes mômes
Assommé j’sors de la voiture, mais qui est cette homme?
«Moi je suis l’ange de la mort, je suis venu récupérer ton âme
Si tu as le vieil homme avec toi, je t’ouvre les portes du Paradis, sinon, c’est l’Enfer
Tu t’es accroché aux choses éphémères et matérielles de ce bas-monde
Mais on n’emporte rien avec soi, on emporte que ses œuvres et sa Foi»
Des panneaux apparaissent et m’font signe de ralentir
J’lève le pied de l’accélérateur
J’le fait surtout quand je vois le reflet de mes gosses sur le rétroviseur intérieur
Faut que j’les assume, que je subvienne a leur besoin
Bon Dieu j’ai besoin d’aide, faites qu’il ne manquent de rien
La main sur le volant, ma femme est souriante
J’allume une clope et un signal clignote sur le tableau de bord
J’ai presque plus d’essence, il me reste peu d’argent
Il faut du carburant, il y a une station à quelque bornes
J’prend la voie de ralentissement, j’décélère j’freine doucement
Vu que la chaussée est glissante
J’arrive à la station j’mets le plein de carburant
J’m’apprête à monter dans mon break et repartir quand
Un gars pose sa main sur mon épaule, il m’dit : «attend»
Veut que j’lui accorde un instant
Il était sapé classe, costard cravate, mocassins noirs
Attaché-case, le regard traversant ses lunettes noires, il me dit
«Moi j’suis l’Euro le Dollar
En somme j’suis toute les richesses que ce bas-monde comporte
Tout c’que je touche devient de l’or tu n’auras plus de soucis d’argent
Tu rayonneras au zénith comme un diamant
Regarde toi, t’en a pas marre de cette vie ?
Sors ta famille de la misère j’te propose d’être riche
Regarde-moi ça : tes enfants font de la peine à voir
Crois moi j’te propose la richesse et la gloire
J’sais pas c’type j’le sens pas trop…
Il dit qu’il peut changer ma vie
Mais en même temps j’ai plus d’fric
J’hésite un peu mais j’ai pas d’autre choix, «vas-y grimpe»
Bizarrement mon break se transforme en berline
Et ma Swatch se transforme en Breitling
Mon alliance en argent s’transforme en or
Ce type avait raison, l’argent contribue au bonheur
L’humeur est joviale, tout le monde est souriant
Mais bizarrement, je stresse et j’m’énerve bêtement
J’m’embrouille avec ma femme, ce type à l’air ravi
À cet instant précis j’ai compris qu’il me manquait un truc dans ma vie
La route s’assombrit, mon regard se noircit
Un nuage noir au-dessus d’ma tête, j’enchaîne les cigarettes
En fait j’suis à coté du Diable et je le sais même pas
Je vois son regard bizarre, quand une lumière apparait là-bas
J’me dirige vers cette lueur, il m’dit «change de chemin»
Mais j’m’accroche au volant fermement avec mes deux mains
Un vieux vêtu de blanc se tient sous cette lueur
J’m’arrête curieux d’savoir qui dégage tant de lumière
Et la je sors de la voiture, j’me rapproche du vieil homme
Et d’un ton calme et rassurant il m’dit :
«J’suis les principes et les valeurs
Sache que le matériel ne contribue jamais au bonheur
Ce type qui se tient à coté de toi est faux et malsain
Il causera ta perte, il t’égarera en chemin
Moi je conseille le Bien et je déconseille le Mal
Je sens que ton cœur est tâché, que ton âme va mal
On m’appelle aussi la Foi celle qui calme tes frayeurs
Je n’ai pas d’argent à t’offrir, juste la tranquillité du cœur»
«C’est bien beau ce que tu racontes mais j’ai tout ce dont j’ai besoin
Une femme, des gosses et de l’argent, en gros je manque de rien
T’as l’air d’être quelqu’un de bon, mais y’a plus de place dans la tire
J’reviendrai peut-être te chercher mais là je dois partir»
J’remonte dans la caisse avec un semblant de regret
J’accélère, j’suis de plus en plus stressé
J’accélère, et un colosse me barre la route
J’l’évite de justesse, mais j’perds le contrôle de ma caisse
Merde j’frappe contre la rambarde de sécurité
Ma tête brise le pare-brise, j’ai le visage ensanglanté
J’entend les sanglots de ma femme et de mes mômes
Assommé j’sors de la voiture, mais qui est cette homme?
«Moi je suis l’ange de la mort, je suis venu récupérer ton âme
Si tu as le vieil homme avec toi, je t’ouvre les portes du Paradis, sinon, c’est l’Enfer
Tu t’es accroché aux choses éphémères et matérielles de ce bas-monde
Mais on n’emporte rien avec soi, on emporte que ses œuvres et sa Foi»