Lyrics Lefa – Visionnaire
Text:
Ah, y’a plus d’règle, plus de pudeur
Les p’tits s’traitent de fils de pute
Fume, fume sur les pilons
Dans l’veau-cer, plus de pile
Hypnotisés devant les vitrines
Les marques de luxe font des victimes
Mais, bien souvent, c’est les victimes
Ouais, les victimes qui commettent les pires crimes
2.16, c’était n’importe quoi
Ça sent l’début d’la fin, wesh, c’est quoi l’délire?
C’est plus les mafieux mais les terro’ qui envoient
Des rafales aveugles dans les boîtes de nuit
Me parle pas d’identité
La France, j’la quitterai quand j’voudrai la quitter
En attendant, j’paye des impôts d’fils de pute
J’demande un peu d’respect, wesh, un peu d’équité
Faut v’là la ce-for pour rester debout
Quand ton nom, ton honneur, est recouvert de boue
Comment s’laver puis s’venger, faire d’une pierre deux coups
Sans avoir, entre les jambes, une bonne paire de couilles?
Danger, danger, y’a danger
Négro, tout l’monde veut manger
C’est la dernière manche, ouais, décide-toi, frangin
Tu caches une carte dans ta manche ou tu joues franc-jeu?
Pour être millionnaire, faut être visionnaire
Ou rentrer dans un Crédit Lyonnais
Sourire aux lèvres, fusil en l’air
Pourrais-je avoir des billets violets?
C’est la crise, nous raconte pas ton dos, mec
Oublie l’resto de luxe, emmène-la au Do-Mc
Les marques de luxe font des victimes
Mais, bien souvent, c’est les victimes
Ouais, les victimes qui commettent les pires crimes
2.16, c’était n’importe quoi
Ça sent l’début d’la fin, wesh, c’est quoi l’délire?
C’est plus les mafieux mais les terro’ qui envoient
Des rafales aveugles dans les boîtes de nuit
Me parle pas d’identité
La France, j’la quitterai quand j’voudrai la quitter
En attendant, j’paye des impôts d’fils de pute
J’demande un peu d’respect, wesh, un peu d’équité
Faut v’là la ce-for pour rester debout
Quand ton nom, ton honneur, est recouvert de boue
Comment s’laver puis s’venger, faire d’une pierre deux coups
Sans avoir, entre les jambes, une bonne paire de couilles?
Danger, danger, y’a danger
Négro, tout l’monde veut manger
C’est la dernière manche, ouais, décide-toi, frangin
Tu caches une carte dans ta manche ou tu joues franc-jeu?
Pour être millionnaire, faut être visionnaire
Ou rentrer dans un Crédit Lyonnais
Sourire aux lèvres, fusil en l’air
Pourrais-je avoir des billets violets?
C’est la crise, nous raconte pas ton dos, mec
Oublie l’resto de luxe, emmène-la au Do-Mc
La bourse et les finances, gros, c’est pas mon domaine
Mais j’connais l’être humain, la misère, le traumat’
Moi aussi, j’ai passé ma nuit debout
Négro, j’étais derrière le micro
J’ai laissé mon empreinte dans la cabine, la saga continue
J’suis sur le point d’transformer l’prochain essai
Me raconte pas d’conte de fée
Pour biffer, faut suer comme un cracheur de feu
Compte pas sur un génie qu’exauce les voeux
Ni sur l’sorcier qu’on paye pour enterrer des cheveux
Négro, l’argent peut tuer ou rendre paro, paro
L’argent peut jeter derrière les barreaux
Demande aux riches héritiers du Qatar:
Quand t’as d’jà tout fait, plus rien peut t’donner l’barreau
L’Homme est pas facile à rassasier
Tu peux pas l’empêcher d’ter-ma d’autres assiettes
J’entends des histoires de corps retrouvés sciés
Des histoires d’assassinats entre associés
On est tous un peu sous pression
Négro, l’avenir s’annonce très sombre
Depuis quelques temps, j’ai l’impression
Qu’la réalité dépasse même Luc Besson
J’lis les gros titres dans la presse
J’suis pas sûr de tout apprécier
Le coq se sent p’t-être agressé
Parce qu’on préfère l’bouffer braisé
Abdel-Karim, c’est mon vrai nom
Pourtant, j’suis bel et bien français, non?
Pour les cistes-ra, j’suis d’la mauvaise graine
On s’comprend pas, comme les femmes et les créneaux
Ils ont la haine, ils ont l’démon
Mais personne va m’empêcher d’ter-mon
J’préfère être un loup qu’un chien d’traîneaux
Quatre cents ans, putain c’est très long (quatre cents ans putain c’est très long)
Ce monde est plus que sanglant
Sanglant comme un combat d’MMA sans gant
On atteindra sûrement pas les soixante ans
Ouais, c’est parce qu’on est petit qu’on voit les choses en grand
L’espoir fait vivre, mais te laisse pas mourir
Paraît qu’sur Terre, y’a trop d’bouches à nourrir
Paraît qu’sur Terre, y’a trop d’bouches à nourrir
Si t’es gros, c’est pas l’moment d’te mettre à courir
La peur est une forme de paraplégie
Tu peux pas comprendre tant qu’la vie t’a pas flé-gi
Des fois, faut juste foncer, faut pas réfléchir
Laisser l’instinct prendre le dessus sur la stratégie
Tu parles sans preuve, tu peux pas m’matrixer
Tu forces les larmes, tu peux pas m’attrister
J’ai une toile à tisser, une flamme à attiser
Négro métissé, j’vais les traumatiser
Mais j’connais l’être humain, la misère, le traumat’
Moi aussi, j’ai passé ma nuit debout
Négro, j’étais derrière le micro
J’ai laissé mon empreinte dans la cabine, la saga continue
J’suis sur le point d’transformer l’prochain essai
Me raconte pas d’conte de fée
Pour biffer, faut suer comme un cracheur de feu
Compte pas sur un génie qu’exauce les voeux
Ni sur l’sorcier qu’on paye pour enterrer des cheveux
Négro, l’argent peut tuer ou rendre paro, paro
L’argent peut jeter derrière les barreaux
Demande aux riches héritiers du Qatar:
Quand t’as d’jà tout fait, plus rien peut t’donner l’barreau
L’Homme est pas facile à rassasier
Tu peux pas l’empêcher d’ter-ma d’autres assiettes
J’entends des histoires de corps retrouvés sciés
Des histoires d’assassinats entre associés
On est tous un peu sous pression
Négro, l’avenir s’annonce très sombre
Depuis quelques temps, j’ai l’impression
Qu’la réalité dépasse même Luc Besson
J’lis les gros titres dans la presse
J’suis pas sûr de tout apprécier
Le coq se sent p’t-être agressé
Parce qu’on préfère l’bouffer braisé
Abdel-Karim, c’est mon vrai nom
Pourtant, j’suis bel et bien français, non?
Pour les cistes-ra, j’suis d’la mauvaise graine
On s’comprend pas, comme les femmes et les créneaux
Ils ont la haine, ils ont l’démon
Mais personne va m’empêcher d’ter-mon
J’préfère être un loup qu’un chien d’traîneaux
Quatre cents ans, putain c’est très long (quatre cents ans putain c’est très long)
Ce monde est plus que sanglant
Sanglant comme un combat d’MMA sans gant
On atteindra sûrement pas les soixante ans
Ouais, c’est parce qu’on est petit qu’on voit les choses en grand
L’espoir fait vivre, mais te laisse pas mourir
Paraît qu’sur Terre, y’a trop d’bouches à nourrir
Paraît qu’sur Terre, y’a trop d’bouches à nourrir
Si t’es gros, c’est pas l’moment d’te mettre à courir
La peur est une forme de paraplégie
Tu peux pas comprendre tant qu’la vie t’a pas flé-gi
Des fois, faut juste foncer, faut pas réfléchir
Laisser l’instinct prendre le dessus sur la stratégie
Tu parles sans preuve, tu peux pas m’matrixer
Tu forces les larmes, tu peux pas m’attrister
J’ai une toile à tisser, une flamme à attiser
Négro métissé, j’vais les traumatiser