Lyrics Lomepal – Au Jour Le Jour
Text:
Caballero:
Le réveil retentit, j’ai l’impression d’entendre mon heure sonner
J’aurais pu faire tant de choses aujourd’hui
Mais j’ai franchement trop peur d’oser
J’entends ma mère sortir… j’reste dormir en douce
Il faut du temps pour qu’j’arrive à m’réveiller
J’trouve ça pas si mal, mais c’est vrai
Qu’j’avais un planning à respecter
J’ai tort, mais j’laisse tomber trop aisément
J’vais m’brosser les dents, j’suis propre
Appelle les potes pour poser des proses élégantes
Ou j’sais pas, tuer le temps, ma vie est un freestyle bizarre
Où j’bouffe des pâtes, fume des bangs
J’me construis chaque jour, mais j’ignore
Le fait qu’on s’conduise mal, logique qu’on suive la route équivoque
Mais tout va bien (Tout va bien !)
Faut pas qu’t’appelles le toubib
On sue quand même pour atteindre le haut d’la tour avec le sourire
Rien n’est planifié à part quelques concerts, quelques fêtes
Les poumons noirs, pas grave, j’aime le concept d’être def’
Paraît qu’il faut s’intégrer mais j’me torche avec plein de CV
Car paraît qu’ce monde est fait de merde
On s’déplace en bande, soins, débarque en transe
On fait pas semblant, ajoute des grammes dans c’grand joint
Pour zapper de quoi est fait demain
J’t’appelle ce soir histoire qu’on se malmène
Le foie et les deux reins
Allô, Poulpe, yo, ça dit quoi ?
Ho, c’est un deux passe-passe
Vas-y gros…
Caballero (Lomepal):
Quelles que soient nos vies, on en profite au jour le jour
(Quitte à être à court de souffle, frère), on vit au jour le jour
(On passe notre temps dehors, entre soss, au jour le jour)
Descentes de rhum sans remords
Une bande de potes autour de nous
(Ça va trop vite, mais en profite au jour le jour)
Jusqu’à être à court de souffle, (on vit au jour le jour)
Au jour le jour y a que dans cette course de fou qu’on sent la toute puissance Promis demain j’arrête de tout remettre au jour suivant
Lomepal:
Ma journée décolle à l’air frais, à essayer de dormir
Réveillé par la sonnerie de la sortie de l’école maternelle
Ça m’a rongé d’être sympa, aujourd’hui j’pose mes ordres, mec
Il faudrait qu’j’bosse, mais j’ai un p’tit creux
Donc j’vais m’faire un plat
Un peu d’eau sur le visage, Hydratation!
C’est au juste prix qu’j’crache, les fruits de la passion
Alias relent d’tize de la veille, mais j’rentre triste ma paye
Et ça depuis qu’mon talent d’sprinteur a vieilli
Va falloir que l’or s’impose, mais ce sera pas c’soir
Car on va boire dehors pas dans un bar, boîte de porc
Ça me tuera l’foie, je sors bien trop
J’mate mes trapèzes tous les jours
Et j’doute que j’me fasse les bras à chaque fois qu’je porte un toast
J’force mes limites, le tort d’un morveux qui n’frime pas
Une sorte de viking avec un mode de vie freestyle
Et j’reste en bonne forme, fais gaffe à ton Monop’
J’suis un gosse qui vole des tonnes de hors-d’œuvres
Hors de prix pistables
Les yeux d’un mort, le venin m’bloque la fuite
Mais j’me fous d’c’que demain m’offre, oui, j’deviens borné peu m’importe la suite
Nan, y’a pas milles sorties d’parcours et c’est l’merdier
Mais j’vis comme si chaque jour était le dernier
Caballero (Lomepal):
Quelles que soient nos vies, on en profite au jour le jour
(Quitte à être à court de souffle, frère), on vit au jour le jour
(On passe notre temps dehors, entre soss, au jour le jour)
Descentes de rhum sans remords
Une bande de potes autour de nous
(Ça va trop vite, mais en profite au jour le jour)
Jusqu’à être à court de souffle, (on vit au jour le jour)
Au jour le jour y a que dans cette course de fou qu’on sent la toute puissance Promis demain j’arrête de tout remettre au jour suivant