Lyrics Lonepsi – Athéna
Text:
J’écris ça en haut de ma tour, cette nuit ce que je désire
C’est de m’enfuir comme des heures qui ne font jamais demi-tour
Je me rends compte que les étoiles peuvent être ailleurs que dans les cieux
Quand dans le ciel tout est noir, il en reste dans tes yeux
Je ne m’en aperçois que maintenant, il n’y a que tes yeux qui m’atténuent
C’est par eux que s’en va l’écume des nuits, ils peuvent me gouverner comme Athéna
Tu ne comptais que sur un seul être, tu me l’as dis un soir esseulée
Comment pourrait-on s’enraciner dans un monde qui serait sans nuit ?
J’aimerais loin d’aller loin de si loin de là, dans un monde où tout mes rêves peuvent fleurir
J’ai besoin d’éprouver des aventures tout près de l’océan et des journées qui bleuissent
Quand est-c’que renaîtra mon envie folle de ressentir chaque seconde qui passe ?
Tous les détails de ton visage m’éloignent des lois d’une distance abyssale
Que deviennent les nuits qu’on a passé quand le cœurs a causé que des carreaux cassés ?
Je suis au courant que c’était seulement qu’on s’égarait, qu’on s’aimait
Quand il fait nuit, danse, babe, ton silence blesse, résonne dans d’immenses plaines
Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c’était joli
On voyait l’horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis
On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l’avait maudit
Emportés par le bruit des mélodies de l’océan et de nos silences aussi
Je fais preuve de maladresse à chaque fois que je m’adresse à une personne passagère qui pénètre dans ma vie à peine
Le temps d’ébaucher une caresse, ne me laissant pas voir à travers elle
Jusqu’à temps qu’elle disparaisse comme une fumée d’cigarette
Je fais preuve de maladresse à chaque fois que je m’apprête
À dire une vérité qu’il fallait partager de façon solennelle
Je pense que c’est pour cela même que je ne parle plus qu’à ce carnet
Encombré de mots et de phrases sèches et dès que le soleil s’abaisse
Et que les étoiles apparaissent, j’essaie d’absorber le mal-être
De le transformer sans arrêt en des phrases qui l’font disparaître
De temps en temps sur l’étagère, celle qui patiente au premier
J’regarde les photos et les cassettes sans jamais savoir laquelle
Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c’était joli
On voyait l’horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis
On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l’avait maudit
Emportés par le bruit des mélodies, eh, eh
Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c’était joli
On voyait l’horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis
On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l’avait maudit
Emportés par le bruit des mélodies de l’océan et de nos silences aussi