Lyrics Lonepsi – Le Loup Des Steppes
Text:
J’ai la vie devant moi et des idées derrière la tête
Mais j’ai pas trouvé l’inspiration depuis la dernière averse
Je vis avec ce qui me tue et la fatigue me dupe
Mes désirs ont pris le dessus et laissent en moi d’infimes fêlures
J’attends la nuit impatiemment
Elle est comme un pansement
Y’a qu’avec elle que j’ai pas sommeil, ouais
Aucun matin ne me donne du bonheur
La caféine comme seul moteur
J’attends le soir pour atteindre les hauteurs
Et dévoiler le contenu de mon coffre
Ça va, seulement, je vous oublie si facilement
Qu’il suffit que je ferme les yeux pour voir s’effacer le monde
Je vois le soleil dès l’aube heurter le peu de ma liberté
Et je me dis dans mon lit : «Barre-toi, ne crois pas que le labeur tue»
Hé, sans rigoler, le temps m’isole
Je vis dans l’éloignement du monde qui m’environne
Je suis : mi-loup, mi-homme
Je suis : mi-loup, mi-homme
Face à mon vœu le plus cher
Qui me restreint et m’emprisonne
Je suis : mi-loup, mi-homme
Je suis : mi-loup, mi-homme
Face à mon vœu le plus cher
Qui me restreint et m’emprisonne
J’ai la vie devant moi et des idées derrière la tête
Mais j’ai pas trouvé l’inspiration depuis la dernière averse
Je vis avec ce qui me tue et la fatigue me dupe
Mes désirs ont pris le dessus et laissent en moi d’infimes fêlures
Je m’en-cloisonne pour apprivoiser mon âme
Parce qu’à l’extérieur tout m’effraie
Il n’y a que vu de loin que la foule est belle
Je m’imagine parfois au milieu
En ressentant ce que ça pourrait me faire
Mais je me comporte comme un Loup des Steppes
Séduire une femme est à la portée du moindre imbécile
Rompre avec elle est réservé seulement aux intrépides
Mon cœur est un pendule qui oscille entre une crainte et un désir
Lorsque tu sors la nuit, je suis certainement en train d’écrire
Je vois ma vie comme une phrase interrompue
Pendant des semaines et des mois
Combien de fois j’ai dit : «Aidez-moi» ?
Le plus dur c’est de s’aimer soi
Mais comment dois-je faire pour me diriger vers autrui
Alors que je suis confortable chez moi ?
Lorsque je voulais me faire des souvenirs
Je me suis bousillé la mémoire
Je me comporte comme un Loup des Steppes
Je m’en-cloisonne pour apprivoiser mon âme
Parce qu’à l’extérieur tout m’effraie
Il n’y a que vu de loin que la foule est belle
Je m’imagine parfois au milieu
En ressentant ce que ça pourrait me faire
Mais je me comporte comme un Loup des Steppes
Sans rigoler, le temps m’isole
Je vis dans l’éloignement du monde qui m’environne
Je suis : mi-loup, mi-homme
Je suis : mi-loup, mi-homme
Face à mon vœu le plus cher
Qui me restreint et m’emprisonne
Je suis