Lyrics Mac Tyer – Introspection
Text:
Je combats l’adversaire avec rage
À l’aide d’un Glock gros comme le cul de Niki Minaj
Je combats l’adversaire avec rage
À l’aide d’un Glock gros comme le cul de Niki Minaj
La vie c’est un miracle, c’est mon troisième solo
Quinze piges en arrière, mon adolescence c’était le Kosovo
C’est l’époque du Bombardier, du survet’ croco
Seize piges en llule-ce, le CJD c’était le zoo
Après ça avec Kregor on est en Tandem
On a vingt ans et c’est tous les MC qu’on baise
On se fait une promesse «tout pour le peura», on est en condi’
Pourtant à huit barres d’Euros/jour tourne le terrain d’héroïne
L’argent circule, moi je rappe sur des compiles
Check le stylo criminel, ça rappe sans rimes
2001 : sortie du EP, 7 titres
«Imagine», «Les Maux», «Mémoire d’un Jeune Con» sont des classiques
Je prends exemple sur Chill, Lino et Lunatic
Mais back dans le réseau, c’est des pieds de kunk-s que je débite
Le rap ça m’a saoulé, ça paie ap
Tiki m’appelle Daddy, mentalité de «Bravehart»
John qui tombe en prison, Lebras qui le libère
Bigou sur un T-Max pour aller chouara cet hiver
À l’époque t’étais nègre, tu faisais une perte c’était la merde
Moi, j’étais seul, bloqué dans mon dilemme
Pour 10 le-m’ on te fume, Ludo passe me voir à la té-ci
On parle de tout et de rien, c’est direct, on s’apprécie
Il me précise qu’il fait des prod’, qu’il a son projet
Il me sollicite et m’encourage pour Fat Taf en disant «t’as du talent mec»
Rap sauvage, 2003, sont les bitumes
Je vois plus le disque d’or comme une fortune
Tandématique en rafale fallait se baisser
Et fuck les hautes sphères, ceux qui nous persécutent
J’ai tué mes scrupules, l’oppresseur est un persécuteur
9.3 Hardcore t’as flippé devant la vidéo
Je baise la France jusqu’à ce qu’elle m’aime, négro !
Illégale musique, illégal vécu kheye
Je marque l’histoire comme Spartacus dans l’arène
Je veux serrer la reine, décapiter le roi, man !
Tous les coups sont permis quand ça vient du 9.3 man !
J’ai fait la Trilogie pour dénoncer l’injustice
On est mercredi, je voulais mon cash mardi, trop tard je défouraille jeudi
Rap sans freins, y a pas de refrain trop de choses à dire
Quand nos rêves s’écroulent comme la tour des 4000
Avec Jo le Balafré, j’invite Kery «Patrimoine du Ghetto»
Encore un classique à marquer au fer chaud
Graine africaine, toujours le même thème
9.3 dans les clubs, reur-ti je ramène
On m’appelle «Le Général» car dans ma tête c’est la guerre
Toujours aussi fidèle au Coca-fraise de Kader
Déçu par la critique, je fais un stand-by
Je suis dans mes affres, je bâtis mon studio bref je suis dans mes bails
Je suis ce négro qui va trop loin, je récupère mon contrat
28 novembre 2008 je sors «D’Où Je Viens» comme ça
C’est la cavale,
?
me traque comme un avatar
Le skeud est lourd, je connais pas l’or mais je connais le Top 3
Je m’embrouille avec De Buretel
J’entreprends les choses, j’arrive pas à voir le bout du tunnel
Je dénonce le «Mauvais Œil», «Je m’ennuie» dans le rap
C’est vrai qu’on s’entretue depuis que la banlieue a des armes
Pas besoin de roro pour booster le dernier gang
J’ai gère l’incendie monstre dans mes entrailles c’est les lambes
Thérapeutique musique, je souris grâce à l’électro
Skyrock a le seum de voir un négro sur un yacht
Ce soir c’est troisième album «Hat Trick»
Malgré l’obscurité, l’espoir est toujours possible
Je combats l’adversaire avec rage
À l’aide d’un Glock gros comme le cul de Niki Minaj
Je combats l’adversaire avec rage
À l’aide d’un Glock gros comme le cul de Niki Minaj