Lyrics Mac Tyer – Si Tu Rotka
Text:
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
L’impulsif ne réfléchit pas
Au quart de tour il sort le flingue
Le chien se frotte à la charogne
Pour des story de dingue
Parachuté dans la zone
J’ai le vertige de la haine
Cette pute de République
Négro j’ai la haine
On le sait ta rotka toute la tess
Pour retrouver ton corps inerte
Sur les bords de la Seine
Ça crée un bordel ingérable
Parce que ça vient d’Auber’
Ce nez contre la vitrine
De chez le concessionnaire
La rue m’a apprit que le malheur
N’arrivait jamais seul
La mort violente n’accorde pas
Assez de temps à ceux qui en veulent
Vient bouillir dans ma vie stressante
Pour un billet j’ai toujours cette envie pressante
Fait pas la fillette
Mais plutôt l’homme qui assume ses actes
Même avec les menottes serrées
Comme ton nœud de cravate
Parce que nous on les as
Y’a pas de lézard ici-bas
Rien n’arrive par hasard (Hé !)
Une tristesse dont la cause
Est vraie depuis des piges
Faut l’habitude du pauvre
Pour jouir de la fortune du riche
C’est la fief de la raison
93, plus rien à perdre
C’est marche ou crève dans ma région
Les fonds des forêts sont des cimetières
Du pétrole dans les veines
Parce que mon cœur est une citerne
La rancœur, le fief de toute la cité
On s’enterre seuls, qui se lève tard perd sa journée
Parce l’argent n’attend personne (Hé !)
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Dans mon ghetto si tu rotka tu te fais fumer
Le C.P.E, et l’approche des présidentielles ça me soûle
Le général face au décideur en a rien à foutre
L’oppresseur a peur de nous
J’avoue que vous fait mine de pas m’entendre
Oui je parle à vous
Tiré par une oreille ce pays va m’entendre gueuler
Chevrotine dans le verbe je défouraille la vérité
Trop de sales gueules abîmées
Peu de gens sur qui compter
Trop de bâtards à gifler
Personne nous veut du bien
On veut tous notre cité Carter
Sur la fin de carrière à Nino Brown
Ferme ta gueule cousin
Tu sais de quoi je parle
Vagabond des banlieues chaudes
Faut prendre la balle au pompe
93 bombes, vendredi 13 secondes
Prise d’otages dans les banques
Et tu risques ta vie
Un grand T-Max à fond
Sur les trottoirs de Paris
On pourrait croire à une apologie de la violence
Mais c’est juste un rapport logique à mon existence
Auber’ difficile de passer de l’enfer à la victoire
C’est une ville de fou pour une vie de barge
Tu sais pas qu’en plus de ça
Il y’a plus d’armes dans les caves
Moins de cash liquide dans les sacs
Derrière une muraille de brouillard
Ton pouvoir voyou, c’est le miel
Sans jamais craindre les abeilles
Reste au aguets parce qu’ici
Même nos meufs te balayent
Bras ballant en scred’
J’avance face à la vie
«Dring dring» : c’est la police
Pour une visite à domicile
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)
(Dans mon ghetto tu te fais fumer)