Lyrics Médine – Combat De Femme
Text:
270 Jours dans le repos de la matrice
Une destinée insufflée dans l’éternelle institutrice
Voyager vers la vie dans des entrailles
Insouciant du nouveau monde quand elle te pose sur les rails
La peau du dos entre les crocs
Lionceau n’est plus farouche
Préserve du vinaigre et le remplace par le miel
Avant d’être sociale ma couverture est maternelle
Adolescent gâté mais désobéissant
Qui collectionne les mensonges, comportement avilissant
Je regrette tellement, j’espère te rembourser un jour
Quitte à sacrifier ma vie, faire mes excuses au grand jour
Mère couveuse, mère poule, mère solitaire
Mère à l’écoute, mère porteuse et mère autoritaire
Aucun adjectif n’est assez baraqué
Aussi vrai que le Paradis maman se trouve à tes pieds
Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes
Deviennent des sœurs, des demoiselles puis des dames
Combattre au féminin et ce depuis les premiers ages
Et quelque soit leur nom elles sont synonymes de courage
Le visage qui réconforte nos carcasses
Éloigne du tracas, soulage des sarcasmes
Au moindre problème se jette dans l’arène
Combat de lionnes, combat de princesses et de reines
Il est plus facile qu’un homme de faire perdre l’honneur d’une femme
Un seul geste de travers et le monde entier la condamne
Petite sœur qui à l’école montre l’exemple
Mais porte sur son dos les préjugés de son ensemble
Un truc qui daterait depuis la première femme
N’écoute pas cette erreur petite sœur
Tu vaux bien plus que beaucoup d’hommes à la force de ton cœur
Évite les mauvais délires, les mauvais gens
Évite la mauvaise compagnie qui procure le mauvais sang
Emprunte le bon chemin celui qui mène au bien
C’est là mes seuls conseils pour te sortir du chagrin
L’encouragement, le minimum que l’on puisse faire
Avec ton voile et ton droit de vote il va falloir s’y faire
Et pour preuve que le malaise est sur ton nom
Seulement 16 mesures déjà à court d’inspiration
Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes
Deviennent des sœurs, des demoiselles puis des dames
Combattre au féminin et ce depuis les premiers ages
Et quelque soit leur nom elles sont synonymes de courage
Le visage qui réconforte nos carcasses
Éloigne du tracas, soulage des sarcasmes
Au moindre problème se jette dans l’arène
Combat de lionnes, combat de princesses et de reines
Un seul vêtement épouse la forme de nos corps
Les bâtiments pour seul décor donnent des orphelins du cœur
La moitié pleine qui remplit la moitié vide
Qui nous secoure quand on a la tête dans le vide
On dit souvent qu’on a la femme que l’on mérite
Moi je crois bien l’avoir compris avant le jour de la mairie
Marier sa culture à une autre avant le gong
Les minarets de Médine dans les fleuves du Mékong
La tour Eiffel dans le Lac Rose vers Dakar
Les dunes du Sahara sur la place du Mont Gaillard
Le mélange est explosif lorsqu’il donne le fruit des nos entrailles
Petite fille, petit bonhomme
Préserve moi, je préserverais ton nom
Sanctuaire de la vie et de la procréation
Et va savoir pourquoi tes sourires m’inspirent
La 1ere lettre de mon nom comme le mot que je voudrais dire
Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes
Deviennent des sœurs, des demoiselles puis des dames
Combattre au féminin et ce depuis les premiers ages
Et quelque soit leur nom elles sont synonymes de courage
Le visage qui réconforte nos carcasses
Éloigne du tracas, soulage des sarcasmes
Au moindre problème se jette dans l’arène
Combat de lionnes, combat de princesses et de reines