Lyrics Niro – Testament
Text:
Hey, hey
J’pense à la mort
J’pense à la mort constamment, c’est l’premier testament
Rédigé consciemment, fais comme si j’étais né récemment
J’rappe pas hardcore pour fasciner les tchagas comme les autres rabat-joies
J’sais qu’la rue c’est rasoir, on fait l’argent, y a pas l’choix
Trop sincère pour leur faire la bise, trop réel pour ruser ma vie
Si t’arrives à faire le buzz, tout l’rap game va t’sucer la bite
J’suis arrivé comme un ovni, vaillant parmi les thos-my
Chercher des bonhommes, c’est chercher l’sommeil en pleine insomnie
J’me lève au milieu d’la nuit, j’vois moins l’soleil que la lune
J’rêve de m’barrer d’ici, j’fais des cauchemars où j’les allume
J’ai traîné jusqu’à voir mes doigts sortir de ma paire de Nike
Charbonner sans faire de maille, j’ai réussi sans leur faire de mal
C’est Dieu qui m’a permis d’avoir c’que j’ai, faut pas me blâmer
Pourquoi ils m’en veulent ? Allahou a3lam, on l’saura sûrement jamais
J’suis isolé comme un fumeur de crack à porte d’la Chapelle
Et j’compte plus le nombre de wlad lqhab qui m’ont fait d’la peine
Même si leurs bitchs suçaient ma bite, j’ai pas craché toute ma haine
J’raccroche au nez du show-biz, j’ai mes fils en double appel
Mon frère, la rue a l’corps dans les flammes et la tête sous l’eau
Bats les couilles de passer là où on t’connaît d’lui ou l’autre
Y avait d’l’air dans moteur à sec au fond du réservoir
Mais j’ai refusé d’prendre tout c’que ces bouffons rêvaient d’avoir
J’veux pas qu’tu prennes mes patins d’vant ces catins
Ils prennent ta gentillesse pour ta faiblesse, ils t’prennent pour une tain-p’
Ils savent avec qui faire les fous quand c’est en cercle restreint
J’ai jamais fait l’voyou pourtant, wallah, j’pourrais les éteindre
À c’qu’il paraît ci, à c’qu’il paraît ça, vu d’ici, y a qu’leurs bouches à bite qui nous paraît sales
J’anticipe, bientôt j’vais décale, comme ta bécane, j’suis en entrain d’serrer
J’sais qu’la rue c’est rasoir, on fait l’argent, y a pas l’choix
Trop sincère pour leur faire la bise, trop réel pour ruser ma vie
Si t’arrives à faire le buzz, tout l’rap game va t’sucer la bite
J’suis arrivé comme un ovni, vaillant parmi les thos-my
Chercher des bonhommes, c’est chercher l’sommeil en pleine insomnie
J’me lève au milieu d’la nuit, j’vois moins l’soleil que la lune
J’rêve de m’barrer d’ici, j’fais des cauchemars où j’les allume
J’ai traîné jusqu’à voir mes doigts sortir de ma paire de Nike
Charbonner sans faire de maille, j’ai réussi sans leur faire de mal
C’est Dieu qui m’a permis d’avoir c’que j’ai, faut pas me blâmer
Pourquoi ils m’en veulent ? Allahou a3lam, on l’saura sûrement jamais
J’suis isolé comme un fumeur de crack à porte d’la Chapelle
Et j’compte plus le nombre de wlad lqhab qui m’ont fait d’la peine
Même si leurs bitchs suçaient ma bite, j’ai pas craché toute ma haine
J’raccroche au nez du show-biz, j’ai mes fils en double appel
Mon frère, la rue a l’corps dans les flammes et la tête sous l’eau
Bats les couilles de passer là où on t’connaît d’lui ou l’autre
Y avait d’l’air dans moteur à sec au fond du réservoir
Mais j’ai refusé d’prendre tout c’que ces bouffons rêvaient d’avoir
J’veux pas qu’tu prennes mes patins d’vant ces catins
Ils prennent ta gentillesse pour ta faiblesse, ils t’prennent pour une tain-p’
Ils savent avec qui faire les fous quand c’est en cercle restreint
J’ai jamais fait l’voyou pourtant, wallah, j’pourrais les éteindre
À c’qu’il paraît ci, à c’qu’il paraît ça, vu d’ici, y a qu’leurs bouches à bite qui nous paraît sales
J’anticipe, bientôt j’vais décale, comme ta bécane, j’suis en entrain d’serrer
Trop d’fils de putes avérés qui ricanent, qui peuvent pas t’blairer
M’ont pris pour un cul-terreux, c’est tout pour les intérêts
Trop d’salopes pas énumérer, trop d’oseille à récupérer, ha ha
On rêve d’une vie honnête, y aura pas débat sur la dépo’
Parc’qu’ils savent pas qui on est, ils nous ont jugé par défaut
Vu les problèmes sillonnés, on veut tous sortir de la hess
Mais la justice nous rit au nez, ces fils de putains nous rabaissent
J’aime pas leur manière de faire, j’aime pas leur condescendance
Avant qu’le jugement commence, ils connaissent déjà la sentence
J’pense que tous les juges et procureurs iront en enfer
Pour avoir abusé d’leur pouvoir sur ceux qu’on enferme
Aux yeux d’l’État, t’es qu’un pauvre, ils t’font ressentir qu’t’es rien
Pourtant, c’est avec tes impôts qu’ils payent leurs salaires de chien
Et les violences policières, faut faire quoi pour les voir cesser ?
Faut combien d’morts ? Combien d’blessés ? Combien d’insultes à encaisser ?
Sont toujours acquittés, affaires non élucidées
On meurt au comico, au shtar, ils disent qu’on s’est suicidé
Hein, tu crois j’rigole, hein, combien étaient plus d-spee qu’toi
Beaucoup plus gentils qu’toi, ils avaient plus de vécu qu’toi
Ils s’font piquer en taule, ils ressortent comme des légumes
J’crois, y a qu’les fantômes qui seront témoins de leur peine
J’dois dire les choses comme elles sont, j’dois en tirer des l’çons
J’vois personne innocent, soir-ce j’reviens en sang
Y avait qu’des dealers ici, y avait qu’des voleurs aussi
À part mes fils, j’aurai jamais vu le bonheur ici
J’aurai pas fini HS, comme certains qu’on incarcère
Y en a trop, on les compte plus comme les morts à Marseille
D’ailleurs là-bas, j’suis chez moi, à B.L.O, j’suis chez moi
À Paname, j’suis chez moi, dans le 9.3, j’suis chez moi
Dans le 9.4, le 9.1, le 45, j’suis chez moi
J’ai d’l’amour pour tous les quartiers d’France, qu’Dieu m’en soit témoin
Tes rappeurs jouent les héros, ils vendent plus que moi, ils sont pas heureux parc’que dans la rue c’est Niro, y a aucun regard sur eux
J’ai pas cherché la gloire, j’suis pas une bête de foire
Avant d’l’avoir, j’écrivais déjà l’histoire, en bas d’chez toi même le samedi soir
Posé dans l’hall quand t’étais en boîte, quand t’étais en voie d’disparition, poto, j’étais en bas
La sse-lia rentre pas dans la sacoche, plus de monnaie, plus de blèmes-pro
J’regarde pas c’qu’il y a dans sa poche, c’qui m’intéresse, c’est la mienne, gros
J’ai reçu, j’ai donné aussi, j’ai déçu, j’ai déçu aussi
Même si ici ça sentait l’roussi, sans les sucer, j’ai réussi
J’préfère mourrir à trente dans l’vrai qu’à soixante dans la tromperie
Chacun son prix, c’est quand j’me suis compris que j’vous ai compris
J’suis à l’affront comme gilets jaunes face à Macron
Niro c’est moi, j’aime pas sa tronche, j’reviens quand j’veux, j’suis mon patron, what up
M’ont pris pour un cul-terreux, c’est tout pour les intérêts
Trop d’salopes pas énumérer, trop d’oseille à récupérer, ha ha
On rêve d’une vie honnête, y aura pas débat sur la dépo’
Parc’qu’ils savent pas qui on est, ils nous ont jugé par défaut
Vu les problèmes sillonnés, on veut tous sortir de la hess
Mais la justice nous rit au nez, ces fils de putains nous rabaissent
J’aime pas leur manière de faire, j’aime pas leur condescendance
Avant qu’le jugement commence, ils connaissent déjà la sentence
J’pense que tous les juges et procureurs iront en enfer
Pour avoir abusé d’leur pouvoir sur ceux qu’on enferme
Aux yeux d’l’État, t’es qu’un pauvre, ils t’font ressentir qu’t’es rien
Pourtant, c’est avec tes impôts qu’ils payent leurs salaires de chien
Et les violences policières, faut faire quoi pour les voir cesser ?
Faut combien d’morts ? Combien d’blessés ? Combien d’insultes à encaisser ?
Sont toujours acquittés, affaires non élucidées
On meurt au comico, au shtar, ils disent qu’on s’est suicidé
Hein, tu crois j’rigole, hein, combien étaient plus d-spee qu’toi
Beaucoup plus gentils qu’toi, ils avaient plus de vécu qu’toi
Ils s’font piquer en taule, ils ressortent comme des légumes
J’crois, y a qu’les fantômes qui seront témoins de leur peine
J’dois dire les choses comme elles sont, j’dois en tirer des l’çons
J’vois personne innocent, soir-ce j’reviens en sang
Y avait qu’des dealers ici, y avait qu’des voleurs aussi
À part mes fils, j’aurai jamais vu le bonheur ici
J’aurai pas fini HS, comme certains qu’on incarcère
Y en a trop, on les compte plus comme les morts à Marseille
D’ailleurs là-bas, j’suis chez moi, à B.L.O, j’suis chez moi
À Paname, j’suis chez moi, dans le 9.3, j’suis chez moi
Dans le 9.4, le 9.1, le 45, j’suis chez moi
J’ai d’l’amour pour tous les quartiers d’France, qu’Dieu m’en soit témoin
Tes rappeurs jouent les héros, ils vendent plus que moi, ils sont pas heureux parc’que dans la rue c’est Niro, y a aucun regard sur eux
J’ai pas cherché la gloire, j’suis pas une bête de foire
Avant d’l’avoir, j’écrivais déjà l’histoire, en bas d’chez toi même le samedi soir
Posé dans l’hall quand t’étais en boîte, quand t’étais en voie d’disparition, poto, j’étais en bas
La sse-lia rentre pas dans la sacoche, plus de monnaie, plus de blèmes-pro
J’regarde pas c’qu’il y a dans sa poche, c’qui m’intéresse, c’est la mienne, gros
J’ai reçu, j’ai donné aussi, j’ai déçu, j’ai déçu aussi
Même si ici ça sentait l’roussi, sans les sucer, j’ai réussi
J’préfère mourrir à trente dans l’vrai qu’à soixante dans la tromperie
Chacun son prix, c’est quand j’me suis compris que j’vous ai compris
J’suis à l’affront comme gilets jaunes face à Macron
Niro c’est moi, j’aime pas sa tronche, j’reviens quand j’veux, j’suis mon patron, what up
Hey, hey
On pense à la mort constamment, c’est l’premier testament
Rédigé consciemment
N.I.R.O.H.2F
Ambition Music
À tous les quartiers d’France
À tous les frères en taule
Ouais ouais
Aux disparus
What up
