Lyrics Rohff – La Grande Classe
Text:
Qui qui qui est dans la plazza ? Qué qué passa ?
Ouh la la, mais c’est quoi ça ?
Sortez les calculettes c’est l’son des gros chiffres, des grosses gifles
T’as les joues en sang tu comprends pas ce qu’il t’arrive
J’attends aucune reconnaissance du show-biz (aie aie aie)
Le rap est trop peace, le mien sans pitié
J’ai mon plan, vois moi comme l’architecte qu’a construit ton quartier
Kamikaze comme les Jap’s sur Pearl Harbor
Mon stylo s’affole comme les aiguilles de mon tableau de bord
J’ai poussé mon premier cri, en pleine lune sous l’équateur
Ma vengeance est fraîchement sortie du congélateur
J’ai qu’un visage, plutôt révélateur, j’ai beau être fédérateur
Je peux pas aimer tout le monde j’ai qu’un cœur
Ils ont peur, je vais les traumatiser
Un loup dans une bergerie, quand je roule sur les Champs-Élysée
Trop fiers, trop vrais, on est plus des chiens de la casse
Ni ton boule ni ton oseille ne peuvent atteindre la grande classe
Je suis en mode avec les res-frè (TLF !), quand on arrive on prend toute la place
Qu’on soit libre ou au frais, on meurt et vit avec la grande classe (la cla-cla-classe)
Je suis un pilote de ligne de conduite
Ce qui est rare est cher donc leur musique devrait être gratuite
Hermétique au star-system, j’ai les piles du rap-game
C’est le concentré des caractères des banlieues parisiennes
Scotché au pavé, on est fait pour taffer
Tout rafler, te baffer et braver les obstacles
J’te tacle au coup, j’assure le spectacle
Ceux qui veulent clash sont fous, doivent fumer du crack
J’crache ma couleur dans ta radio comme dans une babtou
Pose mes boules sur la table, les trimbale partout
J’ai beau me brosser la langue, mon haleine sent le tube
Ces paroles sont fières de sortir de ma bouche
Comme une groupie de ma douche ou un Merco d’un camp de manouche
Les teubs changent de bouche pour l’ouverture
Tout le monde tire la couverture, aucune somme aucun boul’ ne me perturbe
Trop fiers, trop vrais, on est plus des chiens de la casse
Ni ton boule ni ton oseille ne peuvent atteindre la grande classe
Je suis en mode avec les res-frè (TLF !), quand on arrive on prend toute la place
Qu’on soit libre ou au frais, on meurt et vit avec la grande classe (la cla-cla-classe)
J’ai pas changé, fuck ceux qui m’aiment pas
J’baisse pas mon froc mais le remonte jusqu’aux pecs, comme Papa Wemba
Ils comprennent pas pourquoi j’suis sur de moi
Ils disent des choses sur moi, les gens comptent sur moi et moi je prends sur moi
J’ai fait d’un squat là où personne ne m’attend
Ici ne rentrent que les thugs, loin des keufs qui veulent nous entendre
Mon univers n’est qu’un repère de vrais
Plus plus plus spontané qu’un tueur-né, dangereusement frais
Le plus titré le plus jalousé toujours posé en train de bosser
Pas le temps de causer ni de se reposer, mais disposé à t’exploser
Son de névrosés, le plus diffusé, v’là les télés que j’ai refusé
Moins exposé. La gloire me court après et veut m’épouser
C’est pas l’année des moutons ni des mythos mais du Comoriano
Flow-flow-flow, technicien comme Cristiano
Mon son une catastrophe naturelle, j’rappe en conditionnelle
La liberté j’vais lui mettre, jusqu’au bout du tunnel
Trop fiers, trop vrais, on est plus des chiens de la casse
Ni ton boule ni ton oseille ne peuvent atteindre la grande classe
Je suis en mode avec les res-frè (TLF !), quand on arrive on prend toute la place
Qu’on soit libre ou au frais, on meurt et vit avec la grande classe (la cla-cla-classe)
Trop fiers, trop vrais, on est plus des chiens de la casse
Ni ton boule ni ton oseille ne peuvent atteindre la grande classe
Je suis en mode avec les res-frè (TLF !), quand on arrive on prend toute la place
Qu’on soit libre ou au frais, on meurt et vit avec la grande classe (la cla-cla-classe)