Текст Abou Debeing – Bye Bye
Текст:
Dadju:
Ce que je vois
N’a rien d’un conte ou d’une fantaisie
Je crois
Sache que la rue a fortifié mon égo
Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux
Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux
L’État qui triche, tu veux qu’on reste réglo, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh
Abou Debeing:
Je suis dégoûté de ce qu’il y a dans mon angle de vue
Nous on rame dans la merde parce que tu donnes ton cul
On vit de l’art de rue, chez nous y a pas de revenus
Certains ont visés la lune et y sont parvenus
Mais ne sont pas revenus
En gros, toutes ces heures de colle ne nous ont pas retenus
Je disais au prof d’anglais : «De quoi me parles-tu ?»
Chez nous ça sort le silencieux, ça ne parle plus
On connaît les perquis’, matraqués par les dékis
Tu tombais dans nos filets, on te rackettait tes tennis
Car en manque d’espace, très peu respirent et respectent
En manque d’espèces, très peu restent peace
Des fois pour du pain ça compte des centimes
Obligés de jeûner quand y a du porc à la cantine
J’ai des projets futurs, mais mon passé me suit
À présent on me fuit et oublie qui je suis
Je sais qu’il faut en chier pour rentrer dans les annales
C’est gonflant, je veux pas percer en me faisant pistonner
Ni crever dans mon trou avec un pistolet
Si t’as des révélations, fais des concessions
Des prêtres demandent des fellations pendant les confessions
Y a des propositions, je suis en opposition
Je veux pas me faire baiser, donc je prends position
Dadju:
Ce que je vois
N’a rien d’un conte ou d’une fantaisie
Je crois
Qu’au fil du temps je l’ai saisi
Sache que la rue a fortifié mon égo
Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux
Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux
L’État qui triche, tu veux qu’on reste réglo, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh
S.Pri Noir:
2014, j’ai beau chercher, y a toujours pas de taf
Et mon voisin du dessus, le pauvre, n’a toujours pas de fafs
Et ce petit du quartier, dans le foot, rêvait de percer
Maintenant c’est la drogue douce le soir qui vient le bercer
Cousin, je viens d’une époque où les professeurs
Ont des photos d’ados dans leur processeur
De plus leur politique ne cesse de reculer
Maintenant voter c’est faire une queue pour se faire enculer
L’Afrique, ses guerres, ses militaires armés
Comprends pourquoi mes frères traversent la Méditerranée
GABOS, la rue te cueille à la naissance
Te fait faner à Fleury dès l’adolescence
Je vois des daronnes stressées, le daron parti, pressé
Qui laissent traîner leurs gosses sur le parking
On s’était dit que dans 10 piges on aura le flow
Dans un teddy, bas Dickies, Polo Ralph Lau’
Par manque d’intelligence, de calme, de vigilance
La plupart des tits-pe craquent, braquent la diligence
Paris l’incandescente, le tumulte des descentes
Le cumul des décès, le vacarme des détentes
Et j’entends même au loin les ambulanciers
Une mère pleurer son fils des blessures pansées
Des familles à plat ventre, en mauvaise posture
Car l’État joue les sourds là où les gosses hurlent
Dadju:
Ce que je vois
N’a rien d’un conte ou d’une fantaisie
Je crois
Qu’au fil du temps je l’ai saisi
Sache que la rue a fortifié mon égo
Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux
Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux
L’État qui triche, tu veux qu’on reste réglo, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye
Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh
La rue m’a bercé dans ses bras
Et m’a dit: «Non» quand j’ai voulu partir
Et j’ai vu du sang dans ses draps
Bien évidemment, j’ai du partir
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye
Bye bye