Текст Aladin 135 – C’est Du Vrai Rap
Текст:
A.L.A.D.I.N
C’est pour Panama Bende
C’est pour ma confrérie
Tu sais c’que c’est ou pas ?
Tu sais c’que c’est ou pas ?
Ecoute moi
Quand j’étais petit mon père m’disait : «surtout fais confiance à personne»
Et pour appliquer ses conseils j’attendrai pas que son heure sonne
J’ai d’la rage dans l’ventre, d’la haine dans les pupilles
Ouais j’ai l’rap dans l’sang, et ça depuis qu’j’suis tout petit
A 12 piges j’rappais S.I.N.I.K
6 ans après c’est moi qui t’pète les cervicales
Panama Bende est ma secte, j’retournerai pas ma veste
J’suis intègre et ma technique t’infecte
A 18 ans je suis déjà en train de tout baiser
Paraît qu’ça gêne, le rap mon oxygène jusqu’à c’que j’finisse au cimetière
Le rap est un art, fils
Et moi j’suis un artiste grave
Parfois qui crève et parfois qui s’applique
J’suis venu dans tes pensées mélanger mes particules
Élancé, j’suis l’danger qui peut changer l’altitude
Dans ce rap de merde j’suis juste venu tourner la page
Pas l’temps pour les regrets à part si t’as goumé ta femme
Et la suite du rap français, est-ce moi ?
Tu vas dire que j’me perds ce soir
Mais gros tu connais mieux mes seizes que moi
Est-ce que tu entends ces bâtards qui s’la jouent
Qui font d’la merde et qui s’entassent
Dites-leur de ma part qu’ils remballent
Comme quand ta mère t’a pris en flag ce samedi soir avec du 10 ans d’âge
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qui pète des gueules
Celui qui fait péter un cable
Pas celui qui a peur des keufs
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qu’on fait chez nous
Car celui qu’on fait chez moi
C’est pas celui qui perd ses couilles
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qui pète des gueules
Celui qui fait péter un cable
Pas celui qui a peur des keufs
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qu’on fait chez nous
Car celui qu’on fait chez moi
C’est pas celui qui perd ses couilles
On m’a dit t’es un génie
Dis lui nique sa race ton bac
Poto tu vas t’faire un d’ces biff
C’est sûr que t’auras un contrat
J’ai répondu : «j’suis pas débile
T’as trop tisé la son-boi»
T’inquiètes j’essaie d’taffer vite
J’me sens plus fort à chaque combat
Ça fait, jeune et affamé
Balafré car pressé d’amasser
J’fais qu’taffer, j’parle après
Car à tout moment je peux m’ramasser
Y a des pd qui m’regardent
Y a des guerriers qui m’surveillent
J’regarde les étoiles le soir
Car j’suis la seule sur terre
J’ai vu l’amour, la haine, la peur
Alors dans l’rap je me suis réfugié
Chez nous pas d’acteurs
Que des vrais gars prêts à t’exécuter
Avant même d’avoir la cote
J’me suis vu rapper en saignant
Tous les soirs avec mes potes
J’ai jamais raté l’entraînement
Donc quand j’kick
J’te baise et j’récidive
Talentueux et authentique
Mes adversaires j’sais pas les définir
J’ai une Capuche en guise de casque
Une balade dans Paname
Un braquage à six du mat’
Une soirée avec des filles pas mal
Et j’élimine les limites, jamais défaitiste
L’élitisme m’as fait signe donc j’esquive le vice de mes récits
Rapide comme Lavezzi
J’essaie d’vivre avec mes srabs
Des sessions si sale le soir
C’est sur vous qu’on s’vide la vessie
J’prends l’temps et j’enclenche
Toutes sortes de processus
Sanglante sentence
Pour tous les autres je m’excuse
J’ai jamais vu autant d’idiots
Pour un si petit paradis
J’ai pas choisi l’micro
Non, c’est l’cro-mi qui m’a choisi
J’ai pas dit que j’le voulais
J’ai pas dit qu’j’en étais fier
Je n’suis pas un rappeur j’suis qu’une particule éphémère
Ouais on s’écarte afin de faire de l’oseille
J’ai plein de bails en soum
Et je démarre, je vise le soleil
Comme une bécane qui part en roue
(Voum-voum) Aladin
(Voum-voum) Paris sud
(Voum-voum) tu voudrais m’atteindre mais il te manque quelques aptitudes
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qui pète des gueules
Celui qui fait péter un cable
Pas celui qui a peur des keufs
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qu’on fait chez nous
Car celui qu’on fait chez moi
C’est pas celui qui perd ses couilles
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qui pète des gueules
Celui qui fait péter un cable
Pas celui qui a peur des keufs
C’est du vrai rap, du vrai rap
Celui qu’on fait chez nous
Car celui qu’on fait chez moi
C’est pas celui qui perd ses couilles