Текст Bigflo & Oli – 17 Piges
Текст:
Bigflo:
J’trouve l’espoir dans les yeux d’ma mère
Calme, mon désespoir dans les bras d’mon père
Regarde mon frère, fier de c’qu’on a fait, de c’qu’on va faire
De c’qu’on fera, fier d’être au pera
Y’a écrit «Bienvenue» sur mon paillasson
La Familia Argentina en el corason
Je prend le mic direct ça part en vrille
Je prend mon bike je pars en ville
Je regarde le ciel et j’me demande d’où vient le talent
D’un dieu, du travail, de moi ou de mes parents
C’est pas un frère que j’ai, c’est un siamois
Je lève la tête j’me demande si quelqu’un veille sur moi
Je sors de ma rêverie et je regarde autour
Je vois la basilique, ses briques, sa tour
Je passe devant ma p’tite école, esquisse un sourire
Tout ces enfants qui caracolent, attise un souvenir
A coté d’moi passe de jolie fille
Je m’arrête pas, les femmes d’aujourd’hui elle veulent des gorilles
Elle veulent des chevaliers, plus des troubadours
Maintenant j’comprend pourquoi j’ai toujours pas trouvé l’amour
Mais rien a foutre de cupidon, j’ai accepté mon corps tout bidon
Des bras maigres tremblent sur le guidon
Appelle moi Bigflo pour c’que j’ai a l’intérieur
Parfois ça fait du bien de se sentir supérieur
J’reviens sur terre en passant devant un clochard
Les hommes se foutent des hommes, ils préfèrent les animaux
Comment peut-on dormir seul sur un trottoir
Dans mon pays qui s’appelle France et qui est si beau
Mes yeux se posent sur une affiche du front national
Y’a écrit «Bienvenue» sur mon paillasson
La Familia Argentina en el corason
Je prend le mic direct ça part en vrille
Je prend mon bike je pars en ville
Je regarde le ciel et j’me demande d’où vient le talent
D’un dieu, du travail, de moi ou de mes parents
C’est pas un frère que j’ai, c’est un siamois
Je lève la tête j’me demande si quelqu’un veille sur moi
Je sors de ma rêverie et je regarde autour
Je vois la basilique, ses briques, sa tour
Je passe devant ma p’tite école, esquisse un sourire
Tout ces enfants qui caracolent, attise un souvenir
A coté d’moi passe de jolie fille
Je m’arrête pas, les femmes d’aujourd’hui elle veulent des gorilles
Elle veulent des chevaliers, plus des troubadours
Maintenant j’comprend pourquoi j’ai toujours pas trouvé l’amour
Mais rien a foutre de cupidon, j’ai accepté mon corps tout bidon
Des bras maigres tremblent sur le guidon
Appelle moi Bigflo pour c’que j’ai a l’intérieur
Parfois ça fait du bien de se sentir supérieur
J’reviens sur terre en passant devant un clochard
Les hommes se foutent des hommes, ils préfèrent les animaux
Comment peut-on dormir seul sur un trottoir
Dans mon pays qui s’appelle France et qui est si beau
Mes yeux se posent sur une affiche du front national
Le visage du mal, une bande de connard, des nazis malades
Fils d’immigrés je contiens ma rage
Essaye d’oublier, un regard dans le paysage
Les gens, les arbres, les canards, le canal
Mon reflet dans l’eau verte, une après-midi banale
Parfois je me sens mal mais la musique me délivre
J’ai les cheveux corbeau et le regard de l’Algérie
C’est mes racines, c’est fou comme j’en suis fier
Je veux le nom d’ma famille gravé dans la pierre
Je dois l’faire, j’ai pas le choix, il faut que je l’fasse
Toujours cette obsession de devoir laisser une trace, dans mon casque
«Demain c’est loin» pour guider ma plume
Sourire en coin je vise la lune
Maintenant les immeubles se mettent a pousser dans mon quartier
Et les jeunes tous se mettent a jurer comme des chartiers
Les gosses qui crèvent de faim et les peuples qui prennent l’eau
Pendant que moi j’me promène sur mon vélo
Le monde est injuste aujourd’hui, comme hier
C’est trop simple quand t’es né du bon coté d’la barrière
Remplir des chèques, remplir des caddies
La France nous encule alors remonte ton baggie
Oui j’l’ai dis, oui j’l’ai dis, et je le redirais
Lepen au 2eme tour en 2002 j’ai pas déliré
Les biatchs et frimeurs courent les rues
Ma jeunesse enfumée pourtant fumer tue
Moi j’essaye de rester sain, niquel
De toute façon on ira tous au paradis comme l’a dit Michel
Je respire un grand coup, ressens le vent sur ma face
Stop toutes ces questions, écoute le temps qui passe
Fin du chapitre, tourner la page, le rappeur pitre: le Clown rap
Fils d’immigrés je contiens ma rage
Essaye d’oublier, un regard dans le paysage
Les gens, les arbres, les canards, le canal
Mon reflet dans l’eau verte, une après-midi banale
Parfois je me sens mal mais la musique me délivre
J’ai les cheveux corbeau et le regard de l’Algérie
C’est mes racines, c’est fou comme j’en suis fier
Je veux le nom d’ma famille gravé dans la pierre
Je dois l’faire, j’ai pas le choix, il faut que je l’fasse
Toujours cette obsession de devoir laisser une trace, dans mon casque
«Demain c’est loin» pour guider ma plume
Sourire en coin je vise la lune
Maintenant les immeubles se mettent a pousser dans mon quartier
Et les jeunes tous se mettent a jurer comme des chartiers
Les gosses qui crèvent de faim et les peuples qui prennent l’eau
Pendant que moi j’me promène sur mon vélo
Le monde est injuste aujourd’hui, comme hier
C’est trop simple quand t’es né du bon coté d’la barrière
Remplir des chèques, remplir des caddies
La France nous encule alors remonte ton baggie
Oui j’l’ai dis, oui j’l’ai dis, et je le redirais
Lepen au 2eme tour en 2002 j’ai pas déliré
Les biatchs et frimeurs courent les rues
Ma jeunesse enfumée pourtant fumer tue
Moi j’essaye de rester sain, niquel
De toute façon on ira tous au paradis comme l’a dit Michel
Je respire un grand coup, ressens le vent sur ma face
Stop toutes ces questions, écoute le temps qui passe
Fin du chapitre, tourner la page, le rappeur pitre: le Clown rap
J’ai rapé seul car c’est personnel
Rappelez Oli qu’il revienne sur scène!
Fini l’enfance, regard les vestiges
Je m’appelle Florian Ordonez et j’ai 17 piges