Текст Jazzy Bazz – Croquemort

Il va causer de grands préjudices
Tu vas dépenser du fric, Grande Ville, L apostrophe
Au service du bon son tel un majordome
Je viens des sentiers du crime, l’album sort à l’automne
Il va causer de grands préjudices
Tu vas dépenser du fric, Grande Ville, L apostrophe

C’est pour moi qu’ils ont inventé l’paratonnerre
J’provoque des catastrophes, mec, j’viens de la 3.14 sphère
Où même les élus en cravate qui ont la baraque offerte
Trinquent avec les pontes, cigare de la Havane au bec
Dans les bars à hôtesses, pendant qu’mes narvalos s’plaisent
A bicrave à la sauvette pour mettre la smala au vert
Putain, faites gaffes à vos fesses, c’est l’retour d’Jésus Christ
Il est revenu un peu chelou, faut qu’tu redoutes ses supplices
Quand j’arrive, imagine la stupeur : le flow est insolent
Le charisme est si imposant, on dirait qu’j’arrive à plusieurs
Génie de l’ombre, j’écris ce son à vive allure
Et décris ce monde comme si j’le voyais depuis la Lune
Ma vision est globale mais j’peux zoomer jusqu’à voir
Les addictions déplorables, les trahisons des voraces
Les nazillons, les sauvages, les traditions féodales
L’inégale répartition des dollars, les disparitions
Démolitions, frictions, coalitions démoniaques
Mélodramatique partition, l’addition fait trop mal
N’obéis pas aux ordres que le général donne
Come on, dawg, on s’entretue comme dans Reservoir Dogs

De vénérables dogmes dans mon escouade, dawg
Mes scélérats n’dorment qu’après avoir fais des liasses, dawg
Ta meuf m’a dit : «Si tu veux me fister fais-le»
«T’es mon fiston fêlé» m’a dit Méphistophélès
J’ai une vie dangereuse pas une vie d’ange heureux
Seule la jouissance me permet d’avoir une vidange
J’suis ni un saint ni un criminel d’Alcatraz
Ça reste l’histoire d’un type bien comme dirait Alpha Wann
Fidèle à moi-même, j’file de l’aide à ma mère
Si j’ai qu’là moyenne j’suis déçu donc j’y mets la manière
J’veux un triplex à Varennes pas une caravane ignoble
Mamen, j’envoie plus d’Amérique qu’Abraham Lincoln
Y a aucun MC qui face à mes katanas rigole
Aucun MC qui à Paname m’ignore
J’innove, j’m’isole loin des tentations
J’me suis goinfré dans l’bastion du vice
En chute libre, coincé dans l’avion avec une camisole
Maintenant, qui peut rivaliser avec Jazzy Bazz ?
Imaginez vos corps inanimés quand j’vous aurais
Tyrannisé dans ma capitale, le rap je l’aime tant
Me réfère à ses fondements, ça faisait longtemps
Qu’tu m’attendais, j’le sais, l’âme en peine
Je traînais la rengaine te crève mais t’inspire en même temps
J’inventais l’remède allant l’faire renaître ce rap
Le soir me fonce-dant, j’arpentais l’neuvième
Tenté par ces néons quand la trentaine te guette
Tu penses à ton plan et marche en quête de paix
Écoute, t’entends mes grondements ? La tempête se lève
J’suis une étoile montante, t’attendais qu’j’revienne
En regardant vers le ciel après la tempête
L’arc-en-ciel se dresse, mon grand, j’pars en quête
De l’espace, j’ai dû faire face à d’alarmantes complications
Et au manque d’inspiration mais cette parenthèse se ferme
J’vais tenir mes objectifs comme un cameraman
D’retour comme Noodles dans son quartier natal
Voyez l’travail qui se mêle à mon silence
19ème arrondissement, oui, je blesse à longue distance

J’vais tous vous enterrer tel un croquemort
Je viens des sentiers du crime, l’album sort à l’automne
Il va causer de grands préjudices
Tu vas dépenser du fric, Grande Ville, L apostrophe
Au service du bon son tel un majordome
La légende ressuscite, l’album sort à l’automne
Il va causer de grands préjudices
Tu vas dépenser du fric, Grande Ville, L apostrophe

L apostrophe, Grande Ville, Pi-Town, yo
Kezo ! On dit quoi, frangin ? Monomite, quoi d’neuf ?
Mon album sort à l’automne, c’est l’retour du Jazzy Bazz
Plus fort que jamais, frère, check