Текст Lefa – Pause
Текст:
Papa m’a toujours dit : «Pas de gaspillage»
Compte pas sur moi pour jeter des liasses, biatch
Tout un salaire dans une paire de shoes
On s’rend compte de leur valeur que quand on perd les choses
On s’serre les coudes, on veut l’faire en mif’
J’irai bosser, même le dimanche
On n’compte pas les heures quand il faut qu’les p’tits mangent
J’regarde la ville, j’suis sur le rooftop
J’attends qu’les magasins m’appellent pour m’dire qu’ils ont épuisé tout l’stock
J’le fais pas pour le buzz, j’le fais pas pour la baise, non
Le but, c’est d’prendre du pèze, le laisser aux gosses dans mon testament
T’aurais préféré qu’je reste pauvre, j’m’en souviendrai l’jour où j’explose
Ou p’t-être que, d’ici-là, j’aurai zappé, quand j’aurai gravi des falaises à pieds
Faudra pas v’nir me dire : «Fallait m’app’ler» ou v’nir me d’mander d’te parler d’ma paye
Le parcours était loin d’être rose, pour ça qu’des fois j’ai b’soin d’mettre pause
Papa m’a toujours dit : «Pas de gaspillage»
Compte pas sur moi pour jeter des liasses, biatch
Tout un salaire dans une paire de shoes
On s’rend compte de leur valeur que quand on perd les choses
En attendant d’être vraiment riches
On s’serre les coudes, on veut l’faire en mif’
J’irai bosser, même le dimanche
On n’compte pas les heures quand il faut qu’les p’tits mangent
J’ai passé la night à rêver de dollars
C’est comme si j’avais passé la night sous antidouleurs
J’me suis réveillé comme un taulard
Qui a passé la night à rêver qu’il était dehors
Très tôt, j’ai quitté la maison, manutentions et livraisons
J’portais mon poids pour des salaires à chier ; jamais fait d’sac Hermès à l’arrachée
Dans l’métro, j’écrivais des sons, le temps leur a donné raison
Papa m’a toujours dit : «Pas de gaspillage»
Compte pas sur moi pour jeter des liasses, biatch
Tout un salaire dans une paire de shoes
On s’rend compte de leur valeur que quand on perd les choses
En attendant d’être vraiment riches
On s’serre les coudes, on veut l’faire en mif’
J’irai bosser, même le dimanche
On n’compte pas les heures quand il faut qu’les p’tits mangent