Sers du Courvoisier pour la courtoisie
Même appétit même si je me suis embourgeoisé
Vivre son rêve ou rêver sa vie
J’ai vraiment eu aucun mal pour choisir
Parfois les coeurs se connectent
Et les corps s’isolent
Regard perdu dans le feu de cheminée
Avec deux courtisanes sous cortisone
Qui passent leurs mains manucurées dans mes cheveux gominés
Mère nature écarte aussi
Face aux sourires jaunes
Moi je veux mourir jeune
Juste le plus tard possible
Planter mon Drapeau Blanc sur Interlude
On fait des réunions pour finir par y vivre
20 décembre au Bataclan
Je quitterai les planches quand j’aurai vu Paris vibrer
L’argent rend largement beau mais peut nous dissocier
La vraie nature s’exprime dans un moment crucial
Moi je me sens petit lorsque je pense au ciel
Je suis rare comme coupe de champagne dans logement social
La guerre, c’est des gens qui s’entretuent, qui ne se connaissent pas
Au profit de gens qui se connaissent, connasse
S’aimer soi-même, c’est accepter d’avoir son espace
Sans vouloir prendre celui des autres
Promesse, audace
Se reconnaissent
Jeunesse, fugace, déni de grossesse
La beauté naît dans le désordre
Le chaos meurt et puis raisonne
J’ai vu la vie faire l’aumône dans un orphelinat
Mais la mort attendait pour lui refaire l’hymen
Finalement, dans cet univers, seul l’Amour fait de l’Homme un très grand phénomène
Ma peine est démentielle
Laisse place à la rédemption
Dans une autre dimension
L’ange pleure et le démon saigne
Ici bas, le silence règne
Les étoiles filantes qui dansent éclaboussent le toit de mon ciel
Planter mon Drapeau Blanc sur Interlude
Nostalgique d’une époque que je n’ai pas connu
Je suis jeune et pas comme eux
Ma colère s’atténue
Je rallume lumière, je vois démons qui tâtonnent
Mon histoire a débuté sur un échec avec un E majuscule
On t’appelle » Majesté » si tu ne te donnes pas d’excuses
Seul jusqu’au crépuscule
Les codes on les change
L’histoire on la bouscule
On sait se tenir
La basse, je laisse cogner
Je prends ma carrière en levrette sur la banquette d’un bolide d’Estonie
Je me sens vide quand y’a plus d’action
Faut transformer l’énergie
Je ne pourrai rien faire de ta frustration
Le cœur en a plus qu’assez
Ma raison fait des pulsations
Je mange des crustacés
Mais Jeffrey, y’a plus de glaçons

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