Текст Mac Tyer – Trixma

Текст:

Je pose un pied devant l’autre, j’entends le bruit des chaînes
Comme Django, je me suis parfumé de haine
Je pose un pied devant l’autre, j’entends le bruit des chaînes
Comme Django, je me suis parfumé de haine

«Socrate pourquoi tu péra j’te vois pas à la télé»
C’est ce que me disait les gars de mon quartier
J’aime trop le rap négro j’rappais la douleur dans une cours d’promenade négro
Tu peux pas comprendre, négro !
Pas le choix, j’tire dans le tas sinon c’est moi qui meurt
C’qui différencie l’abstrait du concret, c’est la foi dans le cœur
En scred je me sens crevé comme si je faisais que baiser
Vivre l’instant présent c’est dur pour un visionnaire
On s’isole, on a du mal à parler
C’qui se mijote dans ma tête c’est pire que ramener la came par les airs
Je suis le dernier convaincu avec une vision
Si proche de mon peuple pourtant plongé dans l’incompréhension
Ceci n’est pas une fiction, mais la vie réelle
Le racisme en té-ci c’est «regarde-moi ce khel»
Une fois sous terre j’aurai la paix, mais pour l’heure je combats
Sous la merci de la puissance divine, un jour je paierai comme si j’étais coupable

C’est dans la tourmente que je cherche l’évolution
Oui c’est chacun dans sa trixma
On parle tous la même langue mais t’as le cracheur de plomb
Oui c’est chacun dans sa trixma
Chacun dans sa trixma
Chacun dans sa trixma
On parle tous la même langue mais t’as le cracheur de plomb
Oui c’est chacun dans sa trixma

Quartier défavorisé, voisinage terrorisé
Ils ont vu deux jeunes de quartiers s’entretuer comme des étrangers

On a plus peur du danger, dans la violence on est plongés
Caractères difficiles c’est des peines de fou qu’on a purgés
Nos darons ont trop pillave, nos daronnes ont trop pleuré
J’ai senti mes larmes couler quand j’étais sur l’île de Gorée
La voiture est chourée, frérot neuf millimètres chargé
Si j’entends le bruit du gyro’ je rentre chez moi le pied au plancher
En pleine descente aux enfers, juste à cause d’une peine plancher
Je suis comme je suis bébé ne cherche pas à me changer
J’habite toujours sur Auber’ négro j’ai pas déménagé
J’paie 200 balles une étrangère j’ai l’impression de voyager
Sans plus aucune pudeur, vous vous bouillavez
Belle gosse et beau gosse, au spirituel encrassé
J’veux toujours du gent-ar, on en a jamais assez
Même sûr de moi frère par l’avenir je me sens menacé