Текст Mac Tyer – Un Petit Chez Moi
Текст:
93, tribunal de Boboch
Cace-déd à Montreuil, Saint-Ouen, tous les reufs du Blankok
Je vous ai promis, j’vous oublie pas
Un p’tit de chez toi qui meurt c’est comme un p’tit de chez moi
Cace-déd à Montreuil, Saint-Ouen, tous les reufs du Blankok
Je vous ai promis, j’vous oublie pas
Un p’tit de chez toi qui meurt c’est comme un p’tit de chez moi
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Pipe à crack, gue-schla, ancien poto
Personne a pitié de toi, gros, sous tes airs de clodo
La rue que je vis est triste comme le regard de ma mère
Je suis Ricky, victime d’un drive by dans les rues de L.A
Prince de Bel-Air, prince de la ville, dans cette vie tu n’as qu’deux choix :
Sois tu crèves ou sois tu marches comme un zombie
Le zen dans la coke, tu t’es pris pour lui, la vie c’est pas un film
Tony se fait tuer, Al Pacino continue de vivre
J’rappe sans biff, j’rappe sans spliff, c’que j’crache a du sens
T’es qu’un enfant qui se retourne contre son père comme la crise d’adolescence
Tu rappais dans ta chambre, j’me faisais courser en fond d’sixième par la douane volante
J’ai tout perdu comme un addict aux jeux, l’argent ça va, ça revient plus khouya
Il a perdu la vie, un vendredi 13 en sortant du jama’a
Le ghetto est trop lourd, tes épaules sont trop frêles
Déguisé sous des mots biens choisis, tu joues les gangsters
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Tu tournes sur Paris, tu tournes en promenade comme un vautour
C’est pas des chiennes, mais des keufs qui nous tournent autour
J’ai roulé ma bosse, sans rouler personne, sans rouler de joint
En roulant gé-char, ouais, t’as des tures-voi qui bombardent
Ça vient du 93 fréro, ne frime pas, y’a du fric à se faire
Suis-moi jusqu’à la cité Carter en gilet pare-balles
Les meufs se gardent pas, les reufs séparent pas
Ce monde part en vrille comme l’ouragan Sandy dans la ville a Nasty Nas
Plus d’couilles dans les calbars, le rap vous a hagar
Je dois choisir entre le showbiz ou cette tonne de chite dans le hangar
C’est de savoir que l’on s’arme et de patience comme les grands hommes
Hé gros, si j’écoutais mon coeur, j’m’énerverais contre tout l’monde
Éloges hypocrites, tu fais semblant de nous sucer
J’remonte ma braguette comme après avoir pissé
J’laisse parler les gens: depuis Le Général, j’ai trop d’avance
Gros, pourquoi faire du sur place si le rap game est en mouvement ?
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Seconde après seconde on se rapproche de la mort
C’est ma façon de vivre qui me dictera mon sort
Rangez vos Gucci, vos Dolce dans l’armoire
Vos gros pulls à capuche
essaient?
d’émerger du noir
Auber, tribunal de Boboch
Cace-déd à Montreuil, Saint-Ouen, tous les reufs du Blankok
Je vous avais dit, j’vous oublie pas
Un p’tit de chez toi qui meurt c’est comme un p’tit de chez moi
93, tribunal de Boboch
Cace-déd à Montreuil, Saint-Ouen, tous les reufs du Blankok
Je vous avait dit, j’vous oublie pas
Un p’tit de chez toi qui meurt c’est comme un p’tit de chez moi