Текст Michel Sardou – Les Noces De Mon Père
Текст:
Un mot pour terminer…
Je vais évoquer le premier mariage de mes parents
Or de ce mariage, j’ai un souvenir, c’est un poème de mon père, qu’il avait lu à la fin du repas de noces, car n’ayant pas le plus petit sou pour offrir un cadeau à ma mère, il lui fit l’offrande de quelques vers de circonstance, les voici
«Ce matin 7 juillet je me suis marié
Date qui marquera dans mon calendrier
Après le déjeuner, la coutume s’impose
Il faut que le marié vous dise quelque chose
Et comme le marié aujourd’hui c’est moi
Je dois donc vous parler, mais voilà: vous dire quoi?
Chanter une chanson? Vous connaissez ma voix
Dire: «Je ferai mieux une prochaine fois»?
Non. Tout ça, mes amis, n’irait pas un tel jour
Ce qui je vous dirai sera simple et court
C’est d’abord à Maman que je lève mon verre
La copine d’antan devient une belle-mère
Et d’une bagatelle ou d’un simple béguin
Tu vois belle-maman que tout finit très bien
Puis à mes deux témoins, témoins de tant de choses
Je dis un grand merci et encore autre chose
Vous fûtes les témoins de mes frasques passées
Encore témoins le jour où cela doit cesser
Un jour un écailler qui s’y connaissait bien
Me montra celle dont j’ai la main
Je peux dire aujourd’hui, puisque ma joie déferle
Que grâce à l’écailler j’ai découvert la perle
Ceux que j’ai tant aimés sans les voir sont tous là
Ma mère à mes côtés me bénit de sa voix
Je lève donc mon verre et je trinque avec eux
Sardounette est heureuse: on le voit dans ses yeux
Dors tranquille, Maman. La paix soit dans ton âme
Après le déjeuner, la coutume s’impose
Il faut que le marié vous dise quelque chose
Et comme le marié aujourd’hui c’est moi
Je dois donc vous parler, mais voilà: vous dire quoi?
Chanter une chanson? Vous connaissez ma voix
Dire: «Je ferai mieux une prochaine fois»?
Non. Tout ça, mes amis, n’irait pas un tel jour
Ce qui je vous dirai sera simple et court
C’est d’abord à Maman que je lève mon verre
La copine d’antan devient une belle-mère
Et d’une bagatelle ou d’un simple béguin
Tu vois belle-maman que tout finit très bien
Puis à mes deux témoins, témoins de tant de choses
Je dis un grand merci et encore autre chose
Vous fûtes les témoins de mes frasques passées
Encore témoins le jour où cela doit cesser
Un jour un écailler qui s’y connaissait bien
Me montra celle dont j’ai la main
Je peux dire aujourd’hui, puisque ma joie déferle
Que grâce à l’écailler j’ai découvert la perle
Ceux que j’ai tant aimés sans les voir sont tous là
Ma mère à mes côtés me bénit de sa voix
Je lève donc mon verre et je trinque avec eux
Sardounette est heureuse: on le voit dans ses yeux
Dors tranquille, Maman. La paix soit dans ton âme
J’ai retrouvé ton cœur dans celui de ma femme!»