Текст Rohff – Embrouille

Intro:
Le son des treu-meu…
Y a eu un meurtre hier
La Crim’ tourne dans ma rue parce que le meurtrier y erre

Ikbal:
On fait couler le sang car y a trop d’oseille en jeu
Le terrain est fructueux, mais les ennemis sont nombreux
Négro, cela nous rend nerveux (Cela nous rend nerveux)
Ouais, cela nous rend nerveux (Ouais, cela nous rend nerveux)
Coupons la tête du serpent pour qu’il n’agite plus sa queue
Y a plus de grands, y a plus de tits-pe, on a tous une arme à feu
Et cela nous rend nerveux (Cela nous rend nerveux)
Ouais, cela nous rend nerveux, yeah
Viens pas nous casser les burnes si tu tiens à ta vie
Quand les crapules partent en vrille, nulle part t’es à l’abri
Ainsi va la Rue, tu t’fais gonfler au parlu’
En cellule t’es pas en sécu, ta mort fera zizir aux lardus
9.4, CAC 40., tu carottes, on t’arrose, on t’arrange
Chirurgie faciale gratos, explose les phalanges
Mon équipe a le bras long, qui t’allonge sur l’pavé
Rafale en pleine tête, méconnaissable, quand on va t’laver

Rohff:
Pour un Oui, pour un Non
Pour un territoire on t’fume à la kalash
Plus de p’tits, plus de grands
Plus de respect, que des fils de lâches
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille

Alain 2 l’Ombre:
Résidence secondaire au ballon
On peut t’faire en commanditant l’exécution du salon
Ils veulent tous avoir le bras long, percer, prendre du galon
Une balle dans la pastèque t’apprendra à prendre le melon
Trahison, amitiés factices
Terrain à tenir, embrouilles faut qu’t’agisses
Les réseaux s’élargissent, les balles sifflent, les pneus crissent
Retire-toi avant que l’OCTRIS ne surgisse
De quoi s’faire du souci
Grimper les échelons, le chemin est long mais ma kalash le raccourcit
Tiens ta langue quand tu manges du sursis
Les poucaves se mélangent aux voyous dans la coursive
Affaires de treu-meu, les juges ne sont pas miséricordieux
Mais victorieux sont nos baveux
On ne fait qu’exprimer la violence qui règne à coups de feu
Que peuvent-ils faire, n’ont que leurs yeux pour rer-pleu

Rohff:
Pour un Oui, pour un Non
Pour un territoire on t’fume à la kalash
Plus de p’tits, plus de grands
Plus de respect, que des fils de lâches
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille

On ne fait qu’exprimer
La violence de ces jeunes oubliés
À nos regrettés ;
Une mesure de silence, reposez en paix…

Les meilleurs partent les premiers, attendent toujours qu’on les venge
La Rue n’a plus de code, tout le monde sniffe la ligne blanche
Ta mort les arrange, ton terrain est rentable
Ceux qui mangent s’en lavent les mains avant de passer à table
Les petits grandissent à la vitesse des balles
Prenant du grade, brûlant les étapes, ouvrant le feu dans les rades
Transformant en passoire ta voiture
Balle perdue, tu meurs d’un accident malgré la ceinture
Il commence à flotter du sang, sortez les parapluies
On sait où tu dors, où tu baises, t’es cuit !
Tu t’caches à la mosquée, même s’il te prend l’envie de casquer
La détermination n’a pas de prix
L’orgueil les rend sourd, y a pas d’heure, y a pas d’jour
Au point de te faire pendre au Ramadan, avant le f’tour
Et assister à ton enterrement
Écartant les soupçons, consolant ta maman
Les nouvelles générations raffolent de toutes ces histoires
Une rafale te soulagera de ce monde de hagar
On enterre les mauvaises graines, sans peser le pour et le contre
La Paix refleurira quand on pissera sur leur tombe

Pour un Oui, pour un Non
Pour un territoire on t’fume à la kalash
Plus de p’tits, plus de grands
Plus de respect, que des fils de lâches
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille
Pour un Oui, pour un Non
Pour un territoire on t’fume à la kalash
Plus de p’tits, plus de grands
Plus de respect, que des fils de lâches
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille
Qué embrouille ? Y a embrouille
Pas d’embrouille Y a embrouille

On ne fait qu’exprimer
La violence de ces jeunes oubliés
À nos regrettés ;
Une mesure de silence, reposez en paix…