Текст S.Pri Noir – 60G
Текст:
Je viens de là où on a du mal à respirer
Le taux de chômage nous coupe le souffle et les yaourts ont expiré
Je te parle de tout, des galères et des frigos
Du clochard du coin de la rue ou du crochet de Luis Figo
Et j’oublie pas nos mères qui jouent les gladiateurs
Qui taffent dur pour ramener de quoi faire chauffer les radiateurs
Une pensée pour la mienne, sans elle, mon frère, je tombe
Hier, inconscient, j’ai claqué le loyer dans une paire de pompes
Je l’ai claqué dans une ‘teille et en Enfer je vais peut-être rôtir
Comme les poulets qui m’ont dit : «Plus facile d’entrer en taule que d’en sortir»
Parmi mes shabs combien ont mangé la gamelle ?
Elle est loin l’époque des Schtroumpfs qui se font courser par Gargamel
Ça sent la tôle pourtant le plavan vaut de l’or
On a tellement traîné dehors que le froid nous est indolore
Je réfléchis trop, c’est pour ça que j’ai tué mes ongles
Je fais des C.V. et des CDs en attendant de tuer les ondes
Mais je veux pas tuer l’avenir, de mon futur fils de 3 ans
Alors je taffe pour qu’il ne manque ni de lait ni de croissants
Je suis technique sur le terrain, je joue à l’espagnol
À ‘iep ou en grosse bagnole, j’emmerde les Willy Sagnol
S.Pri c’est oim, ouais je suis frais sur la cover
J’ai pas le temps de faire le lover, je veux mes seufs dans la Rover
Et j’ai appris que parmi mes potes il y avait des mythos
Qui peuvent virer ennemis pour du gent-ar ou bien des clitos
Pour la gloire, la haine ou la jalousie
Condamnés à survivre, est-ce que c’est ça nos vies ?
La ligne 3, la ligne 4, le RER B
Le boulot, la bicrave et la BRB
Y’a pas photo, ce sont les beaux clichés que mes gars kiffent
On a pas de pellicules mais sous nos crânes c’est négatif
Qui taffent dur pour ramener de quoi faire chauffer les radiateurs
Une pensée pour la mienne, sans elle, mon frère, je tombe
Hier, inconscient, j’ai claqué le loyer dans une paire de pompes
Je l’ai claqué dans une ‘teille et en Enfer je vais peut-être rôtir
Comme les poulets qui m’ont dit : «Plus facile d’entrer en taule que d’en sortir»
Parmi mes shabs combien ont mangé la gamelle ?
Elle est loin l’époque des Schtroumpfs qui se font courser par Gargamel
Ça sent la tôle pourtant le plavan vaut de l’or
On a tellement traîné dehors que le froid nous est indolore
Je réfléchis trop, c’est pour ça que j’ai tué mes ongles
Je fais des C.V. et des CDs en attendant de tuer les ondes
Mais je veux pas tuer l’avenir, de mon futur fils de 3 ans
Alors je taffe pour qu’il ne manque ni de lait ni de croissants
Je suis technique sur le terrain, je joue à l’espagnol
À ‘iep ou en grosse bagnole, j’emmerde les Willy Sagnol
S.Pri c’est oim, ouais je suis frais sur la cover
J’ai pas le temps de faire le lover, je veux mes seufs dans la Rover
Et j’ai appris que parmi mes potes il y avait des mythos
Qui peuvent virer ennemis pour du gent-ar ou bien des clitos
Pour la gloire, la haine ou la jalousie
Condamnés à survivre, est-ce que c’est ça nos vies ?
La ligne 3, la ligne 4, le RER B
Le boulot, la bicrave et la BRB
Y’a pas photo, ce sont les beaux clichés que mes gars kiffent
On a pas de pellicules mais sous nos crânes c’est négatif
L’amour rend aveugle, c’est pour ça que la France nous voit pas
Crois pas que ton fils est un you-voi ‘Pa
Même si comme toi, il s’est mis dans quelques magouilles
Qu’il traîne en bas avec des types qui l’appellent «ma couille»
Papa, je me tape pour que tu passes la porte du château
En chemise Dior, borsalino, la paire de Smalto
Je suis un Seck, je suis un Thiakane, je suis un Mendy
Je suis à Grand Yohff, j’suis à Twente
Écris stro-ophes sur azerty
Je veux le solde d’Ashanti
Unis, on pourra toucher Saturne
Si tu es mon pote, que tu as besoin de moi, je ferai pas de facture
On en a traversé des trucs, on en a bavé
On en a vi-ser des gusses, on en a baffé
Mais je t’assure, moi, je n’ai rien d’un violent, affolant
Le nombre de jeunes qui meurent la tête sur le pare-brise
Ouais violent
Je fais plus de biff sur la plaquette parce que le 100 est collant
T’avise pas de nous test à la radio
Ou c’est patate pédagogique à la Sidi-O
On rentre tard, tôt, à l’heure du premier métro
En cas de bagarre de saloon, on prend les premiers métaux
On slalome, on s’allume sous la lune, ça sent la poudre
Paris, ça prend plus des lignes mon pote, ça prend des poutres
Sur la retraite on s’assoit
La dette de l’Afrique s’accroît
Ils ont peur de l’appel de Dieu, de l’appel à la Mecque
Vivre c’est se laisser mourir, calcule le paramètre
On est des brutes qui parlent en net
On se laissera plus contrôler par un maître
Crois pas que ton fils est un you-voi ‘Pa
Même si comme toi, il s’est mis dans quelques magouilles
Qu’il traîne en bas avec des types qui l’appellent «ma couille»
Papa, je me tape pour que tu passes la porte du château
En chemise Dior, borsalino, la paire de Smalto
Je suis un Seck, je suis un Thiakane, je suis un Mendy
Je suis à Grand Yohff, j’suis à Twente
Écris stro-ophes sur azerty
Je veux le solde d’Ashanti
Unis, on pourra toucher Saturne
Si tu es mon pote, que tu as besoin de moi, je ferai pas de facture
On en a traversé des trucs, on en a bavé
On en a vi-ser des gusses, on en a baffé
Mais je t’assure, moi, je n’ai rien d’un violent, affolant
Le nombre de jeunes qui meurent la tête sur le pare-brise
Ouais violent
Je fais plus de biff sur la plaquette parce que le 100 est collant
T’avise pas de nous test à la radio
Ou c’est patate pédagogique à la Sidi-O
On rentre tard, tôt, à l’heure du premier métro
En cas de bagarre de saloon, on prend les premiers métaux
On slalome, on s’allume sous la lune, ça sent la poudre
Paris, ça prend plus des lignes mon pote, ça prend des poutres
Sur la retraite on s’assoit
La dette de l’Afrique s’accroît
Ils ont peur de l’appel de Dieu, de l’appel à la Mecque
Vivre c’est se laisser mourir, calcule le paramètre
On est des brutes qui parlent en net
On se laissera plus contrôler par un maître