Текст Vald – Quidam
Текст:
Rien à foutre qu’il y ait des quidams qui dorment ici, quidams qui dorment ici
Quidams qui dorment ici, qu’il y ait des quidams qui dorment ici
Dis-moi qui est l’cador qui a d’énormes missiles
Qui a d’énormes missiles, ouais, qui a d’énormes missiles
Gère une fillette en Thaï
Même une p’tite qu’est sans faf’, c’est plus discret sans blague
C’est qu’une minette sans famille, qui va crier «miskine» ?
Qui va crier «miskine» ? Ouais, qui va crier «miskine» ?
J’sais qu’ton désir grandit
Fais ton textile en Chine, même si les p’tits en chient
Y’a que le bruit d’l’usine qui maquille l’homicide
Qui maquille l’homicide, ouais, qui maquille l’homicide
Pour dix makis sauce spicy
Faut la paie d’Holyfield ou un prêt Cofidis
J’fais partie de la masse qui ne verra pas d’Genkidama, sans billet
J’décris la loi :
Rien à foutre qu’il y ait des quidams qui dorment ici, quidams qui dorment ici
Quidams qui dorment ici, qu’il y ait des quidams qui dorment ici
Dis-moi qui est l’cador qui a d’énormes missiles
Qui a d’énormes missiles, ouais, qui a d’énormes missiles
Faire exploser deux tours, c’est simple comme «Bonjour»
Yo, t’as le Bonjour du bien que tu peux voir d’en-dessous
Attention, attention, c’est pas qu’on se fout de nos gueules
C’est juste qu’on n’existe pas, «V, fixe-moi !» (Fixe-moi !)
Mais fixe quoi ? (Mais fixe quoi ?)
«Un pourcentage, un fou en classe, un bourge
Même un bout-en-train, quoi qu’il en soit un frelon plein d’amour,
Une vie remplace une autre
Y’a des pyramides, des psychiatries pour contrôler la faune
Et y’a toi… le plus quidam des quidams
Ouais, mais sur l’argent d’l’héritage, sans ça, comment les mettre à l’écart
De la guerre et de la famine ? De la rue ou des coups d’Etat ?
T’es d’la merde, frelon, tu n’es rien, seule ta mère pleurera ton destin
Les autres s’en foutront qu’tu sois défunt, mais attendront ton testament
Moi, je rêve d’être président, de m’suicider sur grand écran
Je n’veux plus faire partie des gens, nan, même les gens n’en ont rien à foutre
Rien à foutre qu’il y ait des quidams qui dorment ici, quidams qui dorment ici
Quidams qui dorment ici, qu’il y ait des quidams qui dorment ici
Dis-moi qui est l’cador qui a d’énormes missiles
Qui a d’énormes missiles, ouais, qui a d’énormes missiles
Le quidam
Le quidam résiste, mais le quidam n’existe
La p’tite est vilaine, certains disent même débile
C’est évident, les vils lui ont fait les dents
L’esprit n’étant pas plus grand qu’un dé à coudre
Vite, elle a joué des coudes avec ses deux grands… nichons !
Elle remercie Dieu de faire des envieuses, pas d’avoir des yeux
Qu’on n’remarque pas, d’ailleurs, elle parle pas
Nan, la p’tite, on la bipe et l’amène au pieu
Mais, un soir, alors qu’elle est si seule, elle
Imagine sa vie sans ses deux guiboles et dit que
Puisque, s’il n’y a qu’ses cuisses et ses miches qu’in-
-téressent tous ces messieurs, elle prendrait
Huit cent, chaque fois qu’on la nique
Pas d’poisson d’avril ou bien son mac passera
Des savons acides aux garçons avides de gros nichons
Dont les poches seraient arides (et sans biffton)
On la surnomme… «Nichon» ! C’est son blaze
Y’a pas que son ‘tard-pé’ que la vie démonta
Je viens vider son sac, sac plein de Lexomils
Rempli de mots sales des journées maussades et sans émotion
Par la même occas’, et par précaution
Sache que la mère Nichon a perdu son âme
Alors qu’un client sonne, et qu’dans une flaque au sol sa vie défile
Elle n’y voit que dalle
Merde, oh, oh merde