Lyrics Aladin 135 – Je Pense
Text:
Un gros joint d’beuh pour accompagner cette triste routine
Ça va mal en cours, ma mère s’en doute, ouais j’lui ai pas tout dit
J’suis son fils mais elle sait pas que je rappe sous tise
Que de l’école je me sépare alors que j’ai tous les outils
J’suis ce fiston détestable, un scélérat qui ne pense qu’à se pper-ta
Deter jusqu’à la mort, avec mon équipe on veut tout glaner
Le rap d’abord, pas pour les sous, mais pour le jour d’après
J’vais m’acharner, à part pour mes potes y’a pas d’état d’âme
Et je cours vers la gloire car j’ai peur de ne pas marcher
J’veux que ça soit ça ma vie, donc j’te prend en dose abusive
T’es ma musique, t’es la plus belle des maladies
Mélodieuse, odieuse, tu m’as déjà fait tâter le sol
Mais quand ça allait pas t’étais la seule, normal qu’à ton égard j’sois élogieux
A toi j’ai pas de compte à rendre, je sais que je vais pas te décevoir
J’ai mon talent, ma ‘teille, ouais j’suis dead ce soir
Et si j’me tais, tu vas encore négliger la musique
Crois-tu que sans ça tu vis ? Aller arrête s’il te plaît
Aujourd’hui j’ai fumé du shit pendant 5 heures c’est triste
J’ai aussi touché une fille, mais j’espère que c’est pas en plein cœur
J’suis mieux tout seul, c’est dur à expliquer
J’aime m’exiler et méditer ouais, je tue ma vie avec mon lunatisme
Alerter par le rap, il m’a dit «Si tu veux j’suis ton ness-bui»
A remplit mon esprit d’espoir, cette route étroite et sans répit
Donc je pense et je n’en dors plus la nuit
Je pense, ouais je pense, ouais je n’en dors plus la nuit
Alerter par le rap, il m’a dit «Si tu veux j’suis ton ness-bui»
A remplit mon esprit d’espoir, cette route étroite et sans répit
Donc je pense et je n’en dors plus la nuit
Je pense, ouais je pense, ouais je n’en dors plus la nuit
Un règne immense, me voici perdu dans ta brume, j’vois des monstres
Grandes avenues, mais je suis aussi démon si je ne m’en abuse
Assisté par l’alléchante rime, perdu dans mon monde, je ne pense qu’à rapper
Poto balafré, j’crois bien qu’on à une méchante vie
Toi qui m’écoute mec, fais attention à ces prouesses de sens
Y’a des gouttelettes de sang, sens-tu que j’te découpe sec ?
Dans un état constant de philosophie
Rien dans mon cœur à l’autopsie, j’étouffe les petites foutaises de ce gang
Je soulève le camp, fêtard et bagarreur
J’te tire dessus à la bouteille de champ’, j’ai le cran et j’n’ai pas la peur
Car ce soir le soleil se lève et je n’entend plus la pluie
Un enfant dur à vivre, donc d’une traite mes paupières se ferment
Au bac j’y vais, j’suis dans l’tunnel car les hôtels me guettent
Pour vous traumatiser ‘faut des jumelles et des hôtesses de l’air
L’hémorragie ouverte, sous-terre je fais des proses magiques
C’est trop rapide, les gos rappliquent, ni le besoin d’être six ou sept
Je vis sous-terre, expérimente de vastes thèmes
Réfléchissant à l’âge que j’ai j’me dis que c’est si grave si j’ai souffert
Demande à Elyo, la vie est belle, ma rime est reine
La nuit j’espère écrire des seize, pour que les faux s’éteignent
Alerter par le rap, il m’a dit «Si tu veux j’suis ton ness-bui»
A remplit mon esprit d’espoir, cette route étroite et sans répit
Donc je pense et je n’en dors plus la nuit
Je pense, ouais je pense, ouais je n’en dors plus la nuit
Alerter par le rap, il m’a dit «Si tu veux j’suis ton ness-bui»
A remplit mon esprit d’espoir, cette route étroite et sans répit
Donc je pense et je n’en dors plus la nuit
Je pense, ouais je pense, ouais je n’en dors plus la nuit