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Aladin 135 – J’partirai Pas

Singers: Aladin 135
Albums: Aladin 135 – Aladhyde
song cover

Lyrics Aladin 135 – J’partirai Pas

Text:

La route est longue et je n’suis pas patient donc la précipitation m’guette
Voyant le précipice à long terme j’affronte cet avenir accablant
Tentant de le transformer pendant que mon âme est encore née
Même si ce monde a tant de beautés c’est cette mélodie que j’veux enrober

Envelopper mes mots, les envoyer vers des contrées lointaines
Seul, je cause de mes défauts donc demain je contrôle la Terre
J’aime les divinités sincères qui s’insèrent dans mes mémos
C’est électronique, si t’es civilisé j’m’imprègne
La rue sature je gratte du sale, j’essaye de rester excellent
Ma plume a eu l’as du rap, j’y met le feu, des versets grands
Des gosses veulent faire des sous avec du son, cherche la fée parmi les louves
Jadis nous étudions, ce temps-là m’attriste et j’doute
Assis j’écoute, rêvant de tromper le système
L’attaque est armée de chimères avant qu’on devienne ainsi des troubles
Jamais dessoudé, ma famille s’implante vite en toi
Si j’kick j’incendie l’endroit, l’éteins avec le flow écoulé
J’m’évade sous la paresse préférant l’amour à la vie
J’vis dans le passé je vous l’admets, je ne fais que des retours à la rime

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

Paraît que j’suis de plus en plus fort, mais quand tu dors, moi ?
j’m’excuse
Car les gens me supportent alors que dans ma tête j’suis de plus en plus perdu
Je sais que sans thune c’est dur mais moi j’ai jamais su cer-su
J’encule les stup’, on fume les putes qui pensaient tuer l’truc
Rêve de 14-13, Paris est je m’aborde

Cette sale ivresse, je veux de la force, des tas de billets et de la vitesse
Car je vis pour ma musique et toi t’hallucines
J’balance grave du style, et mes dégâts multiples kickent des traîtres, j’suis pas discret
J’t’éradiquerai
Ma rime plaît j’crois que ça suffit
Tes gars se cassent du ring
Le crime paie donc l’état brasse du fric
Et j’étale ma cuisine, étape ultime quand j’gratte des seizes de rêve
Dites à ma mère que je l’aime, pas que je suis pas loin de ce gros tas de fusils

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

J’préfère la musique à la femme mais la société veut pas qu’j’me marrie
Alors fermez vos gueules, j’ai mal ouais j’souffre le martyr
Et je doute que l’avenir m’offre un tas de surprises
Alors je sature, j’tise, nique des putes parce que j’peux pas subir
Mon vieux au lit j’pine des tops modèles
Et ça fait mal quand j’tacle mon Dieu comme un tacle de Robbie Keane
Je nage sous le navire en espérant tout faire péter
Y’a du joint donc j’m’imagine au volant d’une audi TT
La re-descente est rude comme remonter la pente
Raconte pas ta vie, y’a pas de condés savants, jamais le monde s’excuse
Ce son éclatant, pas assez pour prendre des thunes
Alors j’vais chanter sur de la merde ou faire de grandes études
Je l’admets j’ai tant déçu mes proches et mes poches
Mais aujourd’hui j’décroche des sommes, décoche des phases sans faire de gros efforts
J’m’encens et j’tue, sans laisser de preuve
Pourtant j’opère sans gant et qu’c’est sanglant
J’partirai pas, j’arrive en tant qu’élu

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

Je passe mon temps à convertir mon quotidien en écrit
Dans le noctilien, j’en déduis
Que je ne partirai pas

Album

Aladin 135 – Aladhyde