Lyrics Aladin 135 – Panama Bende
Text:
Aladin 135:
C’est l’heure d’apporter son leust, hein, silence radio
Costume noir, pillant le casino dans deux ans ou plus tard
Ça serait mentir de dire que jamais j’hésite
Et si j’déprime le soir, c’est qu’le mépris me braque
Car quand tu veux faire du rap, ici ben t’existes ap, hey gars
Me demande pas ce que je veux faire si tu fais une tête bizarre quand j’te l’dis
Je sais que j’aurais souvent le ventre vide
J’m’égare, j’perdrais ma copine peut-être à cause du rap
Je sais que j’vivrais dans la rue peut-être à cause du rap
Mais moi j’ai un appétit monstrueux
J’ramène un style somptueux
Un genre de génie qui écrit des rimes divines
Cette fois c’est dit mes techniques les éliminent
J’glisse comme un serpent, j’ai tant peur de mourir
Mon esprit me dérange, seul Dieu peut l’ouvrir
La beuh me sourit, sachant m’terrasser
Quand je peux lui échapper ben j’ai la flemme de courir
PLK:
Y’a pas de putes à plan pas chère mec
J’te l’dis de but en blanc, j’achète pas trop d’pillon à part pour tuer l’temps avec
Ici c’est aud-ch, ensoleillé comme dans le 1.3
J’ai mon joint dans la main gauche et mon teh dans la main droite
Envie d’insulter tous les rappeurs qui sortent des phases genre «le savoir est une arme»
Aller ferme ta gueule et va t’r-habiller
Couz, j’ensanglante tout l’monde
Comme le boucher du quartier, jcause habillé d’un tablier rouge
Et peu de gens le savent, je pense être dérangé
Sous la capuche, le regard en coin, j’ai du mal à échanger
Le décalage sonore fait que t’es mort avant d’entendre le cliquetis
La vie t’as fais détallé, moi la vie m’a fait détaillé
J’peux pas continuer cette activité passé 18 balais
En vrai j’suis content, depuis très longtemps
Comme une cougar qui conseille à son neveu d’passer du bon temps
Ormaz:
Et la panique devient globale, tout le monde se jette par dessus bord
Oui j’ai le mord, aucune activité mais c’est paranormal
Y’a pas copie conforme, à part si tu as le Sharingan
Ne bois pas de cool-al, juste après tu te prends pour Konan
Laisse démarrer, du moins n’essaye pas de m’barrer la route
J’prépare le terrain et dans mes couilles une barrette s’ajoute
Mais qu’est-ce que tu fais sale fou ? Redescends sur terre
Écoutez la marée basse, les jaloux vont faire un ulcère
Retour les veaux-cer, tous les bosseurs ne sont pas payés
J’ai vu des pupilles dilatées à cause de ce bout de papier
Et papi, j’te fais une passe à la David Beck’
Sans dec mec, on rap sale sans faire de crasse
Les rimes sont salaces pas de solo comme Zorro
Juste un
Cavalier à cheval gravé sur mon polo
Ferme tes
Petites lèvres adorateur de billets mauves
Tu devrais move avant que je ne ferme ton bec de lièvre
Asf:
Tu m’fais chier depuis l’placenta, viens on casse un tête, non non
Ici c’est pas Saint-Anne, c’est juste que j’lâche un texte
J’pense plus à rien quand j’rappe, c’est mon corps qui mène la danse
Il faut encore péter les scores, il faut encore qu’on prenne d’l’avance
Pure mixtape, grosses enceintes et c’est l’néant
Mes paupières se ferment, la fumée qui s’mélange à la brume qui se lève
Moi quand j’rappe j’ai des images en tête, couleur magenta
Accrochez-vous là c’est qu’la tempête, bientôt l’attentat
Si j’ai la voix qui part en couille, ça c’est l’effet du blunt
J’en ai rien à foutre du buzz, le rap c’est mon kiff avant tout
Le temps a pardonné ma plume de tatouer ma feuille
Khey on m’a donné la vue alors j’vais pas jouer l’aveugle
Et ça fait : frappe, frappe, lucarne, lucarne, but
Nous l’soir on fume d’la frappe-frappe avec des putains d’putes
Dis-moi emcee, pourquoi tu parles pas, t’as pas l’air timide non
A croire qu’t’as chaud quand c’est Panama Bende qui kicke
Lesram:
Ouais ouais garde tes propos immondes
Là y’a des potos qui tombent
Vu qu’la té-ci gère le ness-bui pire qu’une économie monde
Et y’a qu’le gros lot qui compte alors on bosse trop
C’est pour mes res-frè gosses beaux, costauds sur des photos qui pompent
Eh fumer l’cône au biberon, c’est pas trop mon dièse
J’préfère une grosse latte de cowboy, ouais c’est ça, faut qu’on pèse
Et faudrait pas trop qu’on s’presse
C’est chaud mais là faut qu’on perce
Panama Bende : tu connais d’jà mos compères
Même capuché pendant l’été on veut finir bourré d’love
Comment leur tourner l’dos quand ta vie tes renps endettés
Ça t’tue dès qu’t’entend GP, la juge s’met à enquêter
Sur mon cas, tu te trompes pas c’est nous la rue, les enfants blessés
Faut pas rêver j’ai trop taffé
Gros c’est pas facile, il faut qu’ça passe, sinon faudra payer les pots cassés
Qu’est-ce qui a mon salaud ? J’t’ai fâché ? Mince alors
La rue m’a salit donc j’passe mon temps à y cracher ma salive
Jeune Prince:
J’suis rieur, c’est curieux
Jeune déviant, retourne chez tes vieux
Naaah, sérieux, j’suis meilleur même si je fais rien
Job dans c’buiz’ comme un cop dans l’six, ou un mafieux
Méfiant, comme un oeil myope dans l’viseur
Il y a des milliards de choses que j’veux illico presto
Mini-bar, gov’ chromé, whisky, frappe, resto
Ils s’blessent pour des valeurs ajoutées
Mais j’laisse faire, il m’reste quelques rappeurs à shooter
J’me fiche de l’égalité des chances, j’vis
Pour les lyrics et la qualité des jantes
J’me relax, spliff sur quais d’Seine
Et on m’a dit que j’excellais
Quand j’rappe t’es vexé
Désolé j’suis l’next level
Roule de longues battes pour éviter qu’on bosse
Et ça fait : double contact entre ma bite et ton gloss
Chillance, avec les vilains prend d’la distance
On parle de filles ienbs, de filles minces et de finance
Zeurti:
Ouais laisse faire, les raclos aussi sans ligne on les pine
Où sont les teams ? J’arrive avec la mine et l’fair-play
Ma ligne ?
seize près
On fait ça pour les G’s et
J’ose trop, dans le cosmos j’suis encore trop liquide
J’envoie des raikiris dans ta genkidama
J’ai fait du rap mon artillerie, j’m’en vais juste baiser Hinata
Arrêtez de faire les martyrs
Le rap c’est pas un film, fume sur la pipe bitch
Et fais-moi une putain de gâterie, posé avec des astronautes
On t’castre ?, si t’es passable
Si t’as ta mention avec massage calé dans l’appart
J’consomme comme à mes habitudes
C’est Paris Sud en connexion avec le Nord espèce de bâtard
Blafard, tu retrouveras peut-être ma tête sur le fascicule
Tu sens l’équipe qui te sert frère
Appelle-moi Z.E.U, j’entends des mecs qui tchip à chaque seize frais
Laisse faire quand je rappe, mamen je rentre de cances-van
J’reste lég’ quand t’espères entendre de grandes phases
Et tente pas, le bateau minable est à l’arrêt
J’fume des grands zbars, surplombant la vie qui pour moi m’appelle
C’est difficile, j’y vis oui
Y’a pas de BBC ici, c’est les philippines qui finit pire qu’livide