Lyrics Lomepal – Ville Fantôme
Text:
Lomepal (Espiiem):
Je m’épuise quand j’rôde, seul
Comme si j’trainais dans une ville fantôme
(Je, je m’épuise quand j’rôde)
Je m’épuise quand j’rôde, rien n’est vivant
C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
(Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom’…)
Espiiem:
J’suis né pauvre et j’vais mourir riche, fils, les petits s’piquent
J’ai les yeux qui se plissent, on est tous pistés par Iblis, fils
J’vois trop de mes gars couler
Rêvent de braquage et ne pensent qu’a gueuler
Mais Dieu sait qui tu es même si t’es cagoulé
On nuira tous au paradis, est-ce pour rire ?
Les jeunes se laissent vivre et les vieux s’laissent mourir
Une triste avance, mes complices
Qui s’lamentent puis s’visent la tempe
Oui, j’ai que d’la haine et quelques disques a revendre
En visant l’excellence, on s’élance
Moi, j’voulais l’heure de gloire, je n’aurai qu’la minute de silence
Et j’manque pas d’air pourtant j’étouffe, j’veux du blé
Et j’marche seul pour être sur de pas me faire doubler
Noble
Lomepal (Espiiem):
Je m’épuise quand j’rôde, seul
Comme si j’trainais dans une ville fantôme
(Je, je m’épuise quand j’rôde)
(Et c’est flippant comme une nuit dans l’trom’)
C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
(Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom’…)
Lomepal:
Je m’épuise, c’est grave, aujourd’hui
Il fait nuit déjà et je marche dans les ruines
J’suis perdu dedans depuis l’départ, à quoi bon fuir ?
Les ennuis m’suivent mais je n’entends que le bruit d’mes pas
L’époque est triste, ça a bloqué la rencontre
C’est devenu trop paisible, un opéra sans son
A barouder tard l’soir, j’ai pris un mauvais rythme
Et j’ai pas trouvé ma voie, bref, tu connais la chanson
L’argent s’débite, j’défends juste mon beurre
La ville est un bassin où les gens succombent en une longueur
Face au cadran j’médite, dans c’dur monde
J’sens plus mon cœur, j’entends juste le battement d’mes cils
Han, une bouteille sous mon Lacoste
J’avance lentement comme si j’étais sous codéine
Tout le monde s’affole, les bandits s’prennent au game
Mais bon, il nous faudra plus qu’une oreille pour qu’on s’accorde
J’éprouve ce grand feeling, c’est une course sans limite
Et je suis seul-tout comme un jeune loup
La route me tranquillise, j’reste fougueux j’anticipe
Et j’attendrai pas d’frôler la mort pour me sentir vivre
Lomepal (Espiiem):
Je m’épuise quand j’rôde, seul
Comme si j’trainais dans une ville fantôme
(Je, je m’épuise quand j’rôde)
(Et c’est flippant comme une nuit dans l’trom’)
Je m’épuise quand j’rôde, rien n’est vivant
C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
(Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom’…)